samedi 19 décembre 2015
vendredi 4 décembre 2015
mardi 13 octobre 2015
L’euro et le dollar s’envolent sur le marché parallèle
Le dinar poursuit sa dégringolade entamée il y a plusieurs mois. Ce mardi, un euro cotait 120,18 et un dollar valait 105,36 dans les échanges officiels interbancaires. Les deux devises sont proches de leur record historique face au dinar.
Mais c’est sur le marché parallèle que la dégringolade du dinar se fait plus ressentir. Ce matin au marché informel de la devise, un euro s’échangeait à 172 dinars, un record historique. Le billet vert a également touché un record à 150 dinars pour un dollar.
Selon les « cambistes » clandestins, cette augmentation est due à la raréfaction des devises, notamment avec le départ des émigrés. La hausse devrait se poursuivre, avec l’approche des fêtes de fin d’année, période où les Algériens voyagent le plus.
Mais c’est sur le marché parallèle que la dégringolade du dinar se fait plus ressentir. Ce matin au marché informel de la devise, un euro s’échangeait à 172 dinars, un record historique. Le billet vert a également touché un record à 150 dinars pour un dollar.
Selon les « cambistes » clandestins, cette augmentation est due à la raréfaction des devises, notamment avec le départ des émigrés. La hausse devrait se poursuivre, avec l’approche des fêtes de fin d’année, période où les Algériens voyagent le plus.
dimanche 11 octobre 2015
Ce papa veut montrer à son fils la chance qu'il a d'être né riche et aisé, la réponse du fils est inattendue!
En Amérique, un riche papa décide d'emmener son fils dans une famille pauvre, dans une ferme très éloignée, afin qu'il sache la chance qu'il a d'être né riche et aisé.
Une fois rentré le père demande à son fils si le voyage lui a plu, le fils lui répond que "C'était super" et le papa d'ajouter "Tu as vu comment vivent les gens pauvres?". Le fils répond "Oui père" mais le papa de répliquer "Qu'as-tu retenu de ce voyage?".
Voici la réponse du fils :
Nous avons un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine au milieu du jardin, eux ils ont un ruisseau qui n'a pas de fin.
Nous avons des lanternes pour éclairer notre jardin, eux ils ont les étoiles.
Notre terrasse s'arrête à la cour, eux ils ont tout l'horizon, des champs à perte de vue.
Nous, nous achetons notre nourriture, alors qu'ils font pousser la leur.
Nous avons des murs pour nous protéger, eux ils ont des amis qui les protègent.
Le papa resta bouche bée par l’explication de son fils, mais le fils ajouta.. "Ce voyage m'a montré combien nous sommes pauvres par rapport à ces gens!".
Il y a plusieurs sens à la richesse..
Une fois rentré le père demande à son fils si le voyage lui a plu, le fils lui répond que "C'était super" et le papa d'ajouter "Tu as vu comment vivent les gens pauvres?". Le fils répond "Oui père" mais le papa de répliquer "Qu'as-tu retenu de ce voyage?".
Voici la réponse du fils :
Nous avons un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine au milieu du jardin, eux ils ont un ruisseau qui n'a pas de fin.
Nous avons des lanternes pour éclairer notre jardin, eux ils ont les étoiles.
Notre terrasse s'arrête à la cour, eux ils ont tout l'horizon, des champs à perte de vue.
Nous, nous achetons notre nourriture, alors qu'ils font pousser la leur.
Nous avons des murs pour nous protéger, eux ils ont des amis qui les protègent.
Le papa resta bouche bée par l’explication de son fils, mais le fils ajouta.. "Ce voyage m'a montré combien nous sommes pauvres par rapport à ces gens!".
Il y a plusieurs sens à la richesse..
vendredi 25 septembre 2015
vendredi 11 septembre 2015
samedi 15 août 2015
انطلاق تسليم أوامر دفع الشّطر الثاني لسكنات عدل يوم 01 سبتمبر
قرّرت الوكالة الوطنية لتحسين السكن وتطويره عدل تحويل مقر سحب الأوامر بالدفع الخاصة بالشطر الثاني من المركب الأولمبي 05 جويلية إلى مقر المديرية العامة لوكالة عدل الكائن مقرها بسعيد حمدين بلدية بئر مراد رايس،وذل؛ بدءا من الفاتح سبتمبر المقبل وهو موعد انطلاق تسديد الشطر الثاني.
أعلمت المديرية العامة لوكالة تحسين السكن وتطويره عدل جميع مكتتبي ولاية الجزائر في برنامج البيع بالإيجار 2001 /2002 والذين قاموا بتحيين ملفاتهم في 2013 وكذا مكتتبي برنامج عدل2 أنه ابتداءً من تاريخ 01 سبتمبر 2015 سيتمّ تحويل مقر تسليم الأوامر بالدفع الجارية حاليا على مستوى ملعب 05 جويلية إلى مقر المديرية العامة لوكالة عدل ، الكائن مقرّها بسعيد حمدين بلدية بئر مراد رايس، ويُفهم من هذا الإعلان أن انطلاق عملية استدعاء المكتتبين لتسيديد الشطر الثاني من مستحقاتهم المالية قد تكون بالتاريخ المذكور نفسه.
وتعتزم الوكالة الوطنية لتحسين السكن وتطويره عدل الشروع في عملية تسليم الأوامر بالدفع الخاصة بالشطر الثاني من سعر سكنات البيع بالإيجار ابتداءً من الثلاثي الأخير للعام الجاري 2015، حسبما أعلنه المدير العام للوكالة طارق بلعريبي، وأوضح بلعريبي خلال لقاء تقييمي لحصيلة قطاع السكن أن وكالة عدل تبذل قصارى جهدها حتى تتمكّن من الشروع في العملية مع بداية الثلاثي الأخير لـ2015 ، وستشمل هذه العملية مكتتبي البرامج لسنتي 2001 و2002 وكذا عدد من مكتتبي 2013 الذين تثبت عمليات التحقيق عدم استفادتهم من أي ملكية عقارية، وتعكف حاليا مصالح الحفظ العقاري في معالجة قوائم المكتتبين التي أرسلتها وزارة السكن لإجراء التحقيقات اللازمة، وستسمح هذه العملية بالتسريع في إعداد عقود الاستفادة المسبقة التي ستسلم لمكتتبي 2001 و2002 قبل نهاية العام الجاري، ويبلغ عدد المكتتبين القدامى الذين قاموا بدفع الشطر الأول 89152 مكتتب، من بينهم 66436 مكتتب متواجدين بالعاصمة، وفقا لأرقام الوكالة.

vendredi 24 juillet 2015
Dossier de visa pour Malte
DOCUMENTS REQUIS
- Un formulaire de demande de visa dûment rempli et signé.
- 02 photos d’identité récente en couleur sur fond blanc, tête dégagée, non voilé, visage dégagé,
- Passeport valable jusqu'à 6 mois après l'expiration du visa avec au moins 2 pages libres.
- Photocopie de toutes les pages du passeport + une autre photocopie de la première page du passeport.
- Assurance de voyage d'une durée égale à celle du visa demandée, valable pour tous les pays de l'espace Schengen, qui couvre les frais médicaux et de rapatriement en cas d'accident ou de maladie (couverture minimum: € 30,000).
- Historique bancaire originale en dinars des trois derniers mois et justificatif des ressources économiques en euros permettant le séjour (carte de crédit, traveller’s chèques, etc.).
- Justification de la situation socioprofessionnelle du voyageur:
- Salariés: Attestation de travail ou contrat de travail récent + trois fiches de paie + titre de congé + certificat actuel d'affiliation à la sécurité sociale + déclaration annuelle des salaires de l'année précédente + registre du commerce de l'employeur. Originale +Copie
- Commerçant: Registre du Commerce ou attestation de gérance + Certificat d’existence + mise à jour CASNOS+ extrait de rôle. Originale +Copie
- Professions libérales: Décision d'installation / de la carte professionnelle + dernière déclaration de revenus annuelle.Originale +Copie
- Agriculteurs: Certification des exploitations agricoles + Agriculteur Carte + Dernière déclaration de revenus annuelle.Originale +Copie
- Etudiants: certificat de scolarité + carte d’étudiant + justificatifs de la situation socio professionnelle des parents + prise en charge par les parents. Originale +Copie
- Sans emplois: Justificatif de ressources financières actuelles. Originale +Copie
- Séjour linguistique: invitation +coordonnés exacte de l’école (Mail, Tel, adresse) Originale+copie
Si le demandeur est mineur autorisation paternelle + autorisation maternelle ou signature des deux parents sur le formulaire de demande. Si la tutelle ne revient pas au père: autorisation du tuteur + justificatif de la tutelle (certificat de décès du père ou disposition judiciaire). - Confirmation du billet d’avion indiquant l'itinéraire complet du séjour.
- Réservation confirmée dans un hôtel à Malte.
- Une documentation complémentaire peut être nécessaire (Art. 28.4 RD 2393/2004 du 30 Décembre).
- Le retrait des passeports doit se faire personnellement.
mardi 23 juin 2015
La compagnie low-cost irlandaise Ryanair intéressée par la destination Algérie
La compagnie aérienne européenne Ryanair négocie avec l’Algérie la possibilité de dessertes algériennes. La compagnie low-cost irlandaise est intéressée par des liaisons aériennes depuis l’Europe vers l’Algérie. L’information a été révélée par le site TourMag.com qui précise que Ryanair entend assurer des vols à destination de plusieurs villes algériennes à des prix concurrentiels.
La flotte de Ryanair est composée d’un unique modèle d’avion Boeing 737-800 et d’avions de type ATR 42, BAC1-11. Des Boeing 737-200 sont cependant aussi utilisés pour les vols courts et moyens courriers. Et pour renforcer sa flotte, la compagnie low-cost irlandaise avait fait commande de 100 Boeing 737-MAX 200 (+100 options) d’une capacité de 197 passagers.
La flotte de Ryanair est composée d’un unique modèle d’avion Boeing 737-800 et d’avions de type ATR 42, BAC1-11. Des Boeing 737-200 sont cependant aussi utilisés pour les vols courts et moyens courriers. Et pour renforcer sa flotte, la compagnie low-cost irlandaise avait fait commande de 100 Boeing 737-MAX 200 (+100 options) d’une capacité de 197 passagers.
dimanche 7 juin 2015
Baccalauréat 2015 : erreur dans un sujet
L’examen du baccalauréat session juin 2015 commence avec un scandale. Une erreur a été commise sur un sujet de langue arabe pour les candidats de la filière scientifique, mathématique et gestion. Le poème « Ya chouaara el ard el mouhtala » (Ô poètes des terres colonisées) a été écrit par Nezzar Qebbani, et non pas par Mahmoud Derouiche, comme mentionné sur les sujets du Bac. Une grave erreur commise par la commission chargée de préparer les sujets d’un examen d’envergure. Elle a été partagée massivement sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. Dès la sortie des classes, les candidats ont scanné leur sujet avec leurs téléphones pour le poster sur les réseaux sociaux et l’envoyer à leurs amis et proches.
samedi 16 mai 2015
Trois Algériens s’enfuient d’un avion en escale à Rome
Trois jeunes Algériens se sont enfuis, mercredi soir, d’un avion qui s’apprêtait à décoller de l’aéroport de Rome-Fiumicino en direction d’Istanbul. L’appareil qui arrivait d’Alger était en escale dans la capitale italienne.
Selon la police italienne, citée jeudi par l’AFP, les trois jeunes ont « déclenché le gonflage des toboggans en actionnant l’ouverture des sorties de secours » avant de prendre la poudre d’escampette. « La police de l’aéroport de Fiumicino, alertée par la tour de contrôle, a entamé la recherche des trois passagers (qui…) se sont enfuis sur la piste de décollage », a expliqué la police. Mais les trois hommes se sont évanouis dans la nature.
mardi 12 mai 2015
«Les femmes d'Alger» la plus chère au monde à 179,3 millions de dollars
Un Picasso est devenu lundi la toile la plus chère jamais vendue aux enchères, adjugé 179,36 millions de dollars lors d'une soirée exceptionnelle qui a vu tomber dix records mondiaux chez Christie's à New York.
Une statue de Giacometti a également été adjugée 141,28 millions de dollars, record mondial pour une statue, lors de ces enchères de 35 œuvres, dont la vente a rapporté 705,85 millions de dollars.
Les Femmes d'Alger (version O), toile peinte en 1955 par le maître espagnol Pablo Picasso, avait été estimée 140 millions de dollars. Disputée par quatre à cinq acheteurs potentiels, elle a sans difficulté battu le record détenu par le triptyque de Francis Bacon, Trois études de Lucian Freud, adjugé 142,4 millions de dollars chez Christie's New York en 2013.
Les enchères, menées par Jussi Pylkkanen, président international de Christie's, avaient commencé à 100 millions de dollars. Elles ont duré 11 minutes et demi, se terminant sous des applaudissements nourris.
Les Femmes d'Alger (version O), réalisée par Picasso en hommage à Henri Matisse décédé en novembre 1954, avait été vendu chez Christie's en 1997 pour 32 millions de dollars. Selon la maison d'enchères, c'était l'un des derniers grands Picasso dans une collection privée.
Dans un secteur où les prix ne cessent de grimper, Christie's a aussi battu le record mondial pour une statue avec L'homme au doigt du Suisse Alberto Giacometti. Ce bronze longiligne d'1m77, dont il n'existe que six moulages au monde, estimé à 130 millions de dollars, a été adjugé en trois minutes 141,28 millions de dollars, là encore sous les applaudissements.
Il a battu le record détenu par un autre Giacometti, L'homme qui marche I, qui avait été adjugé 65 millions de livres (103,93 millions de dollars) en 2010 chez Sotheby's à Londres.
Les enchères, intitulées "Explorer l'avenir à travers le passé", ont vu aussi un record mondial pour le Français Jean Dubuffet, dont la toile Paris Polka, a été adjugée 24,80 millions de dollars, trois fois plus que son record établi en novembre 2014 chez Sotheby's pour «La cité fantoche» (7,44 millions).
Un record mondial a aussi été battu pour Chaim Soutine, dont Le Boeuf a été adjugé pour 28,16 millions de dollars. Son précédent record était de 18 millions de dollars pour Le Petit pâtissier en mai 2013 chez Christie's.
Autre succès, celui de l'Écossais Peter Doig, dont le nouveau record mondial pour Swamped s'est établi à 25,92 millions de dollars. Cady Noland et Diane Arbus ont également battu de nouveaux records mondiaux, ainsi que Jean-Michel Basquiat et Robert Delaunay, ces derniers pour des œuvres sur papier, et Magritte pour une gouache sur papier.
Un Basquiat, sans titre, a atteint 13,60 millions de dollars alors qu'il était estimé de 9 à 12 millions.Parmi les oeuvres aux enchères figuraient aussi un Monet, Parlement au soleil couchant : estimé entre 35 et 45 millions de dollars, il est parti à 40,48 millions de dollars.
Un Rothko, No36, Black Stripe, estimé entre 30 et 50 millions, a été adjugé 40,48 millions de dollars. Un autre Picasso, Buste de femme (femme à la résille), a été vendu pour 67,35 millions de dollars, 12 millions de plus que son estimation. Silver Liz d'Andy Warhol, estimé de 25 à 35 millions de dollars, a quant à lui été adjugé 28,16 millions de dollars.
"Je n'ai jamais vu une salle aussi pleine", s'est réjoui après les enchères Jussi Pylkkanen, soulignant qu'elles avaient opposé des acheteurs du monde entier.
Les ventes d'art de printemps à New York ont commencé le 5 mai avec l'art impressionniste et moderne chez Sotheby's, qui a fait sa deuxième meilleure soirée de son histoire dans cette catégorie, avec des ventes de 368,3 millions de dollars.
Un Van Gogh, L'allée des Alyscamps, a notamment été acheté par un collectionneur asiatique pour 66,3 millions de dollars. Les ventes continuent les 12, 13 et 14 mai avec les enchères d'art contemporain chez Sotheby's le 12, celles de Christie's le 13 et les enchères d'art impressionniste et moderne chez Christie's le 14.
Les enchères d'oeuvres d'art avaient déjà battu des records en 2014, avec un chiffre d'affaires mondial de 15,2 milliards de dollars, contre 12,5 en 2013, selon Artprice, leader mondial des données du marché d'art. Ce marché offre actuellement des rendements annuels de +10% à 15% pour les œuvres supérieures à 100 000 dollars, selon la même source.
Une statue de Giacometti a également été adjugée 141,28 millions de dollars, record mondial pour une statue, lors de ces enchères de 35 œuvres, dont la vente a rapporté 705,85 millions de dollars.
Les Femmes d'Alger (version O), toile peinte en 1955 par le maître espagnol Pablo Picasso, avait été estimée 140 millions de dollars. Disputée par quatre à cinq acheteurs potentiels, elle a sans difficulté battu le record détenu par le triptyque de Francis Bacon, Trois études de Lucian Freud, adjugé 142,4 millions de dollars chez Christie's New York en 2013.
Les enchères, menées par Jussi Pylkkanen, président international de Christie's, avaient commencé à 100 millions de dollars. Elles ont duré 11 minutes et demi, se terminant sous des applaudissements nourris.
Les Femmes d'Alger (version O), réalisée par Picasso en hommage à Henri Matisse décédé en novembre 1954, avait été vendu chez Christie's en 1997 pour 32 millions de dollars. Selon la maison d'enchères, c'était l'un des derniers grands Picasso dans une collection privée.
Dans un secteur où les prix ne cessent de grimper, Christie's a aussi battu le record mondial pour une statue avec L'homme au doigt du Suisse Alberto Giacometti. Ce bronze longiligne d'1m77, dont il n'existe que six moulages au monde, estimé à 130 millions de dollars, a été adjugé en trois minutes 141,28 millions de dollars, là encore sous les applaudissements.
Il a battu le record détenu par un autre Giacometti, L'homme qui marche I, qui avait été adjugé 65 millions de livres (103,93 millions de dollars) en 2010 chez Sotheby's à Londres.
Les enchères, intitulées "Explorer l'avenir à travers le passé", ont vu aussi un record mondial pour le Français Jean Dubuffet, dont la toile Paris Polka, a été adjugée 24,80 millions de dollars, trois fois plus que son record établi en novembre 2014 chez Sotheby's pour «La cité fantoche» (7,44 millions).
Nouveau record pour Soutine
Un record mondial a aussi été battu pour Chaim Soutine, dont Le Boeuf a été adjugé pour 28,16 millions de dollars. Son précédent record était de 18 millions de dollars pour Le Petit pâtissier en mai 2013 chez Christie's.
Autre succès, celui de l'Écossais Peter Doig, dont le nouveau record mondial pour Swamped s'est établi à 25,92 millions de dollars. Cady Noland et Diane Arbus ont également battu de nouveaux records mondiaux, ainsi que Jean-Michel Basquiat et Robert Delaunay, ces derniers pour des œuvres sur papier, et Magritte pour une gouache sur papier.
Un Basquiat, sans titre, a atteint 13,60 millions de dollars alors qu'il était estimé de 9 à 12 millions.Parmi les oeuvres aux enchères figuraient aussi un Monet, Parlement au soleil couchant : estimé entre 35 et 45 millions de dollars, il est parti à 40,48 millions de dollars.
Un Rothko, No36, Black Stripe, estimé entre 30 et 50 millions, a été adjugé 40,48 millions de dollars. Un autre Picasso, Buste de femme (femme à la résille), a été vendu pour 67,35 millions de dollars, 12 millions de plus que son estimation. Silver Liz d'Andy Warhol, estimé de 25 à 35 millions de dollars, a quant à lui été adjugé 28,16 millions de dollars.
"Je n'ai jamais vu une salle aussi pleine", s'est réjoui après les enchères Jussi Pylkkanen, soulignant qu'elles avaient opposé des acheteurs du monde entier.
Les ventes d'art de printemps à New York ont commencé le 5 mai avec l'art impressionniste et moderne chez Sotheby's, qui a fait sa deuxième meilleure soirée de son histoire dans cette catégorie, avec des ventes de 368,3 millions de dollars.
Un Van Gogh, L'allée des Alyscamps, a notamment été acheté par un collectionneur asiatique pour 66,3 millions de dollars. Les ventes continuent les 12, 13 et 14 mai avec les enchères d'art contemporain chez Sotheby's le 12, celles de Christie's le 13 et les enchères d'art impressionniste et moderne chez Christie's le 14.
Les enchères d'oeuvres d'art avaient déjà battu des records en 2014, avec un chiffre d'affaires mondial de 15,2 milliards de dollars, contre 12,5 en 2013, selon Artprice, leader mondial des données du marché d'art. Ce marché offre actuellement des rendements annuels de +10% à 15% pour les œuvres supérieures à 100 000 dollars, selon la même source.
jeudi 16 avril 2015
Marie-Christine Tabet, co-auteur de “Paris Alger : Une histoire passionnelle”: “50 milliards d’Euros illicites, d’origine algérienne, investis en France”
Marie-Christine Tabet est une journaliste française. Elle collabore aux journaux Le Figaro et Le Journal Du Dimanche. Elle est le co-auteur de “Paris Alger : une histoire passionnelle”, un livre qui révèle les dessous des relations entre les classes dirigeantes algérienne et française. Cette enquête permet de sortir de l’ombre les fortunes et les biens immobiliers accumulés en France parplusieurs personnalités politiques algériennes dans des conditions pour le moins suspectes. Dans cet entretien, elle explique aux lecteurs d’Algérie-Focus les tenants et aboutissants de cette enquête et revient en détail sur ces révélations fracassantes qui jettent le discrédit sur de nombreux dirigeants algériens.
Propos recueillis par Abdou Semmar
Algérie Focus: Dans votre livre, “Paris Alger, une histoire passionnelle”, vous évoquez les dessous des relations algéro-françaises et des réseaux d’influence qui leur impriment leur empreinte. Pourquoi un tel sujet ? Quelles sont vos réelles motivations et pourquoi maintenant, en 2015 ?
Marie-Christine Ttabet: Le premier chapitre de notre livre commence par l’affaire des drapeaux algériens au pied de la tribune de François Hollande, le soir de son élection. Nous avons été frappés par la polémique que suscitaient ces emblèmes… Tout le monde connait la blessure de la guerre d’Algérie mais nous sommes tous deux nés après 1962, et nous avons voulu comprendre ses conséquences aujourd’hui. Si l’on agrège le nombre des immigrés, des binationaux, des rapatriés, des anciens appelés… cette histoire concerne entre sept et dix millions de personnes.
Dans votre livre, le mot “France-Algérie” revient souvent. Pensez-vous que la relation entre l’Algérie et la France est comparable à la “Françafrique” ? Peut-on prêter à la France une action néo-coloniale en Algérie, fondée sur l’ensemble des relations, des réseaux d’influences et des mécanismes politiques ?
Nous citons dans notre livre Boualem Sansal, grand écrivain algérien, et je vais une nouvelle fois le citer pour répondre à votre question sur le couple conlonisé-colonisateur. « Il y a comme une fatalité, les pays qui au cours de leur histoire ont été unis dans cette histoire resteront indéfiniment dans ce rapport de dominant-dominé. Ce couple est particulièrement fidèle. Avec le temps, il peut arriver qu’on ne sache plus qui est le colonisé et le colonisateur… ». A méditer.
Vous révélez dans votre livre de nombreuses informations compromettantes concernant les propriétés immobilières de dirigeants algériens comme l’actuel ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb. D’après vous, pourquoi les autorités françaises ne sont-elles pas regardantes sur les origines des fonds avec lesquels ces dirigeants acquièrent des biens immobiliers ?
A cette question, un haut fonctionnaire français nous a répondu : ce n’est pas notre affaire mais celle de l’Etat algérien. Ce n’est pas faux. En revanche, il est évident que la France ,en accordant des titres de séjours à des personnalités de premier plan qui ne sont pas résidents français, facilitent ces transactions. Par ailleurs, le fisc ne semble pas très curieux sur ces transactions…
Vous révélez également que la fille de notre Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a acquis un luxueux appartement parisien à 860 000 euros. Avez-vous des informations complémentaires et précises sur les origines de cet argent qui représente une immense fortune en Algérie. Croyez-vous que cette transaction immobilière est réellement douteuse ?
Nous ne sommes ni policier ni juge, mais journalistes… Nous mettons sur la place publique des informations qui sont justes et vérifiées. Dans le cadre contraignant de la la loi algérienne sur les mouvements de capitaux, cette jeune femme, alors âgée de 27 ans, a acquis en son nom un bien très onéreux. Nous avons contacté le bureau de monsieur Sellal pour avoir une explication, mais nous n’avons reçu qu’un accusé de réception…
Vous affirmez aussi dans votre livre que l’ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, se serait installé dans la région lyonnaise ? Pouvez-vous nous en dire un peu plus? Ce ministre, qui dénonçait vigoureusement le colonialisme français, a-t-il acquis aussi des biens immobiliers ?
Dans ce livre, nous nous sommes attachés à n’écrire que ce dont nous étions sûrs. Il y a de nombreuses rumeurs sur les attaches lyonnaises de ce monsieur et de sa famille. Il y vit en partie, mais nous ne sommes pas en mesure de dire s’il y possède un bien immobilier. En son nom du moins.
Qu’en est-il de la famille Bouteflika ? Avez-vous enquêté sur ses probables propriétés en France ? Possède-t-elle des biens immobiliers ou dispose-t-elle de comptes bancaires en France ?
Nous n’avons pas trouvé de biens immobiliers au nom de la famille Bouteflika à Paris. En revanche, l’un des anciens responsables du groupe Khalifa nous a racontés qu’un appartement de « fonction » avait été mis à la disposition d’Abdelghani Bouteflika, l’un des frères du président algérien, un quatre pièces situé rue du Faubourg Saint Honoré, l’un des quartiers chics de la capitale. Abdelghani Bouteflika, avocat de son état, était employé occasionnellement par le groupe Khalifa pour du lobbying et du conseil.
Vous affirmez que la justice française est timide pour traquer les responsables algériens et leur patrimoine en France ? A quoi cela est-il dû selon vous ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la justice française ne peut pas s’auto-saisir… Elle réagit lorsqu’il y a une plainte ou que l’administration lui transmet un dossier. Ces dossiers sont éminemment politiques…
Nous retrouvons beaucoup de noms de ministres et personnalités civiles dans votre livre, mais peu de personnalités militaires. Les militaires algériens n’ont-ils pas de biens à l’origine douteuse en France ?
Nous sommes des journalistes français. Nous avons travaillé sur les principales personnalités politiques du moment, c‘est-à-dire celles qui gouvernent actuellement le pays. Pour nous, les exemples que nous citons sont illustratifs d’un mode de fonctionnement de la classe dirigeante algérienne qui vit entre Paris et Alger. Ce n’est pas parce que nous ne citons pas de militaires que certains d’entre-eux n’ont pas les mêmes pratiques que les civils.
Vous citez dans votre livre le Général Toufik, le puissant patron du service de renseignement algérien, le DRS. En Algérie, plusieurs titres de presse parlent d’une guerre de clans l’opposant à Bouteflika. Comment cet épisode est vu par les dirigeants français ? Cette guerre de clans est-elle fondée d’après les observateurs et experts français qui collaborent avec le régime algérien ou s’agit-il d’une simple fiction médiatique ?
Nous avons consacré une partie de notre livre à la France face au système algérien. Et nous nous sommes aperçus que les dirigeants français, politiques et économiques, sont un peu perdus face aux trois piliers du pouvoir algérien, politique, militaire et services de renseignement. Nous évoquons notamment les faux pas de Claude Guéant et de Nicolas Sarkozy vis-à-vis du président Bouteflika, en tentant de nouer un dialogue direct avec le célèbre Toufik… Les Français sont prudents et un peu tétanisés en raison du poids de l’histoire et du complexe du colonisateur…
A la page 360 de votre livre, vous citez un haut fonctionnaire français dont le nom n’est pas dévoilé qui révèle que pas moins “de 50 milliards d’argent clandestin” auraient “été investis en France” ! Ce montant est-il réel selon vous ? S’agit-il vraiment de 50 milliards d’euros ? Avez-vous pu confirmer cette information ?
La source de cette information est de haut niveau et très fiable. Il s’agit d’une estimation réalisée par les services français.
A la lumière de la maladie d’Abdelaziz Bouteflika et les problèmes de succession qu’elle soulève, quelle est la vision des autorités françaises quant à l’avenir de l’Algérie? La France aura-t-elle son mot à dire concernant le futur successeur de Bouteflika ? Et selon-vous, les relations algéro-françaises vont-elles s’assainir dans le futur ?
C’est un fantasme de penser que la France désignera le successeur de Bouteflika ! Les dirigeants français l’ont sans doute aidé à se maintenir, mais ni plus ni moins que les Américains, car celui-ci représentait un gage de stabilité dans la région. Nous sommes très confiants sur l’avenir de ces deux pays. Leurs populations et leurs destins sont mêlés depuis maintenant depuis près de 180 ans. La colonisation et la guerre ont fait naître des rancunes tenaces dont certains ont joué des deux cotés de la Méditerranée par pur cynisme politique. Aujourd’hui, la mondialisation, la crise économique, le renouvellement des générations diluent les vieilles rancœurs…
mardi 7 avril 2015
samedi 4 avril 2015
80 ألف وحدة سكنية من برنامج عدل 2 ستحال على ADL 3
يتوقف
70 ٪ من مساكن مكتتبي «عدل 2» تسلم قبل نهاية 2016
يكشف التقرير المفصل الذي أعدته وزارة السكن حول وتيرة إنجاز مساكن الوكالة الوطنية لتحسين السكن وتطويره «عدل»، عن تسجيل فائضا يصل إلى 80 ألف وحدة سكنية مقارنة بالطلبات المقبولة، والتي يحق لأصحابها الإستفادة من السكن بعدما تم تنقيح الملفات بالرجوع إلى البطاقية الوطنية، مشيرا إلى أن الحصص التي تحصلت عليها مقاولات الإنجاز والتي بدأت تقارب نسبة الأشغال بها 40 إلى 45 من المائة في العاصمة والمدن الكبرى وأكثر من 55 من المائة للولايات الأخرى. أضاف التقرير الذي اطلعت عليه "النهار"، أنه في حال استكملت الوتيرة على ما هي عليها بضخ الميزانية الكافية والتزود المنتظم بمواد البناء وتسوية بعض المشاكل الإدارية على مستوى قطاعي «سونلغاز ووزارة الموارد المائية»، فإن نسب الإنجاز سترتفع إلى أكثر من 65 من المائة نهاية السنة بالعاصمة والمدن الكبرى، وتقارب 75 من المائة في المدن الأخرى المعنية ببرنامج «عدل 1 و2»، مؤكدا في الوقت نفسه أن مشاكل العقار التي كانت تعاني منها وكالة «عدل» بالنسبة للعاصمة قد تم تسوية ما يقارب 85 ٪ منها، وهي قادرة على تحقيق اكتفاء نوعي في عدد المساكن خاصة بعد تسلم عدد من المساحات الأرضية بضواحي العاصمة. وأوضح مصدر رسمي من وزارة السكن لـ"النهار" أن 80 ألف مسكن المسجلة كفائض في التقرير الأولي ستسمح بعد انتهاء جميع الإجراءات الخاصة بتسليم «عدل1 و2» ومنح شهادات الإستفادة لأصحابها، بفتح موقع الوكالة لإطلاق ما يسمى بـ «عدل3»، مشيرا إلى أن هذه المرحلة ستكون فرصة لـ80 ألف مستفيد جديد للحاق بمكتتبي «عدل 2»، مبرزا في الوقت نفسه أن 70 ٪ من البرنامج المعلن والمسجل سيتم الإنتهاء منه وتسليمه قبل نهاية السنة القادمة، حيث سيتم استدعاؤهم تدريجيا وفقا للإجراءات المتعامل بها لتسلم شهادات الإستفادة. وحول ما إن كانت هذه المعطيات ستظل أرقاما فقط من دون تجسيدها، قال ذات المسؤول إن كل الجزائريين على غرار «الزوالية» الذين أصبحت مساكن «عدل» حلما لهم، سيشهدون نهاية السنة الحالية انطلاق عملية الترحيل عبر جميع مواقع «عدل» في الجزائر، مشيرا إلى أن قلق مكتتبي «عدل» شرعي، كون بعض الأطراف تحاول بكل الأشكال إدخال الشك في قلوبهم، لأسباب «مصلحتية» تعوّد من
خلالها «بارونات السكن» على أخد حقوق الغير مند زمن
70 ٪ من مساكن مكتتبي «عدل 2» تسلم قبل نهاية 2016
يكشف التقرير المفصل الذي أعدته وزارة السكن حول وتيرة إنجاز مساكن الوكالة الوطنية لتحسين السكن وتطويره «عدل»، عن تسجيل فائضا يصل إلى 80 ألف وحدة سكنية مقارنة بالطلبات المقبولة، والتي يحق لأصحابها الإستفادة من السكن بعدما تم تنقيح الملفات بالرجوع إلى البطاقية الوطنية، مشيرا إلى أن الحصص التي تحصلت عليها مقاولات الإنجاز والتي بدأت تقارب نسبة الأشغال بها 40 إلى 45 من المائة في العاصمة والمدن الكبرى وأكثر من 55 من المائة للولايات الأخرى. أضاف التقرير الذي اطلعت عليه "النهار"، أنه في حال استكملت الوتيرة على ما هي عليها بضخ الميزانية الكافية والتزود المنتظم بمواد البناء وتسوية بعض المشاكل الإدارية على مستوى قطاعي «سونلغاز ووزارة الموارد المائية»، فإن نسب الإنجاز سترتفع إلى أكثر من 65 من المائة نهاية السنة بالعاصمة والمدن الكبرى، وتقارب 75 من المائة في المدن الأخرى المعنية ببرنامج «عدل 1 و2»، مؤكدا في الوقت نفسه أن مشاكل العقار التي كانت تعاني منها وكالة «عدل» بالنسبة للعاصمة قد تم تسوية ما يقارب 85 ٪ منها، وهي قادرة على تحقيق اكتفاء نوعي في عدد المساكن خاصة بعد تسلم عدد من المساحات الأرضية بضواحي العاصمة. وأوضح مصدر رسمي من وزارة السكن لـ"النهار" أن 80 ألف مسكن المسجلة كفائض في التقرير الأولي ستسمح بعد انتهاء جميع الإجراءات الخاصة بتسليم «عدل1 و2» ومنح شهادات الإستفادة لأصحابها، بفتح موقع الوكالة لإطلاق ما يسمى بـ «عدل3»، مشيرا إلى أن هذه المرحلة ستكون فرصة لـ80 ألف مستفيد جديد للحاق بمكتتبي «عدل 2»، مبرزا في الوقت نفسه أن 70 ٪ من البرنامج المعلن والمسجل سيتم الإنتهاء منه وتسليمه قبل نهاية السنة القادمة، حيث سيتم استدعاؤهم تدريجيا وفقا للإجراءات المتعامل بها لتسلم شهادات الإستفادة. وحول ما إن كانت هذه المعطيات ستظل أرقاما فقط من دون تجسيدها، قال ذات المسؤول إن كل الجزائريين على غرار «الزوالية» الذين أصبحت مساكن «عدل» حلما لهم، سيشهدون نهاية السنة الحالية انطلاق عملية الترحيل عبر جميع مواقع «عدل» في الجزائر، مشيرا إلى أن قلق مكتتبي «عدل» شرعي، كون بعض الأطراف تحاول بكل الأشكال إدخال الشك في قلوبهم، لأسباب «مصلحتية» تعوّد من
samedi 28 mars 2015
mercredi 25 mars 2015
Le chèque sera généralisé partout à partir du 1er juillet, Le cash, c’est fini !
Le gouvernement est déterminé à appliquer la loi sur la généralisation du chèque dans toutes les transactions.
A partir du 1er juillet prochain, toutes les opérations de paiement seront effectuées par chèque. Le décret exécutif qui valide cette démarche est entré en vigueur. Désormais, les jours du tout paiement en cash sont comptés. Plus aucune transaction ou opération de paiement au niveau des banques et autres établissements financiers ne se fera sans le chèque.
Le gouvernement via un décret qu’il vient de publier et qui est entré en vigueur ces dernières semaines, mentionne les seuils applicables pour les opérations de paiement, devant être effectués à travers les circuits bancaires et financiers (chèque, virement bancaire, etc.). Le Premier ministre Sellal accorde un intérêt pour le déploiement de cette opération qui nécessite tout de même une préparation par les parties concernées. Selon une source gouvernementale, la loi stipule que les transactions doivent être effectuées par les moyens de paiement scripturaux :
« Chèque, virement bancaire, carte de paiement, prélèvement automatique, lettre de change, billet à ordre et toute autre moyen de paiement scriptural dûment autorisé par la Banque d’Algérie ». Mieux encore, les citoyens concernés à titre illustratif par l’achat de véhicules, le décret précise que « l’achat des véhicules neufs motocyclettes et cyclomoteurs immatriculés auprès des concessionnaires automobiles et autres distributeurs ou revendeurs se fera par les moyens de paiement scripturaux lorsque le montant de paiement dépasse les 1 000.000 DA ». Ceci est valable pour les transactions immobilières dont le seuil dépasse cinq millions de dinars (5.000.000 DA).
Aussi est-il indiqué que la loi touche également toute opération touchant l’achat des biens, de métaux précieux ou toute autre marchandise dont le seuil dépasserait 1 million DA. C’est ainsi que l’Etat veut mettre de l’ordre dans la vie économique des algériens après avoir relevé les multiples abus du cash. L’utilisation excessive de l’argent liquide a entraîné des escroqueries et a donné aux groupes informels un terrain fertile pour la fraude et l’évasion fiscale.
Ces atteintes ont été ressenties par les citoyens qui croient à la transparence des achats et des ventes en toute légalité, loin des écrans de fumée qui couvrent les activités illicites ou celles du marché parallèle. Il faut rappeler que le gouvernement depuis Ouyahia avait reporté sine die cette décision au motif de préparer les institutions financières à se familiariser avec le chèque.
Mais d’autres avancent que c’est pour des « raisons politiques » que l’Etat a jugé utile de laisser ce délai s’allonger. Aujourd’hui, il n’y a aucune excuse à trouver pour contourner un moyen de paiement universel qui permet de consacrer une activité saine et d’assainir les poches de la fraude et des fortunes amassées avec de l’argent liquide sans traçabilité.
dimanche 22 mars 2015
Yousfi invite le privé national à investir dans l’énergie
Le ministre de l’Energie a appelé les opérateurs économiques algériens à prendre part aux prochains investissements de son secteur dans le cadre d’une relation de sous-traitance.
M. Youcef Yousfi qui s’exprime devant des représentants d’entreprises privées algériennes intéressées par la sous-traitance dans le secteur de l’Énergie, a indiqué que cette rencontre intervient dans un contexte mondial particulier marqué par l’effondrement du marché pétrolier, d’où la nécessité de mettre en place un plan de développement devant permettre d’amortir le choc extérieur sur l’économie nationale.
Mais pour la mise en œuvre de ce programme, le ministère a décidé cette fois-ci d’appeler les entreprises nationales à la rescousse au lieu de faire bénéficier des sous-traitants étrangers. « L’objectif de cette rencontre est de mettre en contact les entreprises privées nationales et les compagnies publiques activant dans les hydrocarbures, en particulier et les énergies en général », a affirmé d’emblée le ministre. « Nous n’avons aucun inconvénient à ce que les opérateurs algériens participent dans la réalisation des projets d’investissement de Sonelgaz et de Sonatrach, d’autant qu’il y a un potentiel d'investissement très important à exploiter», a ajouté le ministre, en s’adressant aux représentants des organisations patronales présents à cette rencontre tenue au siège du ministère à Alger.
« Choisissez un créneau et venez investir ; nous exigeons de vous qu’un travail de qualité à moindre coût », dira encore le ministre tout en mettant en évidence la volonté des pouvoirs publics d’ouvrir graduellement le marché aux entreprises nationales. « Il n'y a pas de risque sur vos entreprises. Nous pouvons absorber toues vos productions dans la mesure où le marché est immense », tente de rassurer le ministre qui ne manquera pas de signaler que « le seul plus grand risque réside dans la concurrence des entreprises chinoises qui soumettent des offres avec des coûts souvent imbattables ».
M. Youcef yousfi a cité plusieurs créneaux qui peuvent potentiellement créer cette relation de sous-traitance avec les compagnies nationales d’énergie. Il s’agit, entre autres, de la fabrication de câbles électriques, des panneaux solaires, des vannes, des pompes et des lampes...et «Pourquoi on n’investit pas dans la fabrication de lampes sachant que le marché national consomme entre 50 et 60 millions de lampes par an. Et pourtant cela ne demande pas une technologie très avancée», s'est-il demandé.
Le PDG par intérim de Sonatrach, M. Said Sahnoune, a affirmé, de son côté, que l'exigence de la qualité et d’un coût de réalisation compétitif sont des conditions primordiales pour la conclusion d’un accord avec les entreprises privées. « Vos produits doivent convaincre nos associés, car nous ne travaillions pas seuls », a-t-il insisté.
vendredi 20 mars 2015
La Russie menace les USA de publier des photos satellites prouvant que le 11 Septembre était un “attentat sous fausse bannière”!
(NDLR Veterans Today: La preuve satellite russe démontrant la démolition contrôlée du World Trade Center en utilisant des «armes spéciales» a été examinée par un éditeur de VT à Moscou. L’article ci-dessous nous a été transmis pour traduction du russe et publication aux Etats-Unis. Il a été publié le 7 Février, 2015.)
Moscou (Pravda): des experts américains estiment que malgré le fait que les relations entre les Etats-Unis et la Russie sont au pire niveau depuis la guerre froide, Poutine n’a posé que des problèmes mineurs à Obama. Les analystes estiment qu’il s’agit du “calme avant la tempête.” Poutine va frapper une fois, mais il va frapper fort”. La Russie se prépare à publier les preuves de l’implication du gouvernement américain et des services de renseignement dans les attentats du 11 Septembre. Dans la liste des éléments de preuve se trouve des images satellites.
Moscou (Pravda): des experts américains estiment que malgré le fait que les relations entre les Etats-Unis et la Russie sont au pire niveau depuis la guerre froide, Poutine n’a posé que des problèmes mineurs à Obama. Les analystes estiment qu’il s’agit du “calme avant la tempête.” Poutine va frapper une fois, mais il va frapper fort”. La Russie se prépare à publier les preuves de l’implication du gouvernement américain et des services de renseignement dans les attentats du 11 Septembre. Dans la liste des éléments de preuve se trouve des images satellites.
Les preuves qui seront publiés seront à même de prouver la complicité du gouvernement américain dans les attentats 11 Septembre et la manipulation réussie de l’opinion publique. L’attaque a été planifiée par le gouvernement américain, mais a été exécuté par procuration, de sorte qu’une attaque contre l’Amérique et le peuple des États-Unis ressemble à un acte d’agression du terrorisme international.
La raison de ces tromperies et le meurtres de leurs propres citoyens étaient de servir les intérêts pétroliers américains et les sociétés d’État du Moyen-Orient.
La preuve sera si convaincante qu’elle démystifiera totalement la version officielle du 11 Septembre soutenue par le gouvernement américain.
La Russie prouve que l’Amérique n’est pas étrangère à l’utilisation d’attaques terroristes sous faux drapeau contre ses citoyens afin de parvenir à un prétexte pour une intervention militaire dans les pays étranger. Dans le cas des “attentats du 11 Septembre”, “la preuve sera une image satellite” concluante.
En cas de succès, les conséquences de la tactique de Poutine exposeraient les politiques terroristes secrètes du gouvernement américain. La crédibilité du gouvernement sera compromise et devrait se traduire par des manifestations de masse dans les villes menant à un soulèvement, selon les analystes américains.
Et qu’en sera-t-il des États-Unis sur la scène politique mondiale? La validité de la position de l’Amérique comme chef de file dans la lutte contre le terrorisme international sera totalement minée donnant immédiatement un avantage aux États voyous et aux terroristes islamistes.
Les experts avertissent que le développement actuel de la situation pourrait être bien pire.
Vidéo. Thalassa consacre une émission à l'Algérie : La méditerranée revisitée
Thalassa a posé ses caméras sur les plages algériennes durant l’été 2014, et nous livre le 3 avril prochain sur France 3, un documentaire concernant l’Algérie méditerranéenne.
Coins paradisiaques, plages désertes, soirées animées, corps dénudés… C’est une Algérie presque inconnue que Thalassa a choisi comme personnage principal. L’émission concentrée sur le monde maritime a consacré un numéro spécial à l’Algérie, sa mer, son littoral et ces Algériens qui les font vivre.
lundi 16 mars 2015
Desertec. Des centrales solaires au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?
Desertec, le grand projet d’approvisionner l’Europe en énergie produite par des centrales solaires au Sahara semble à l’arrêt, mais plusieurs autres projets solaires d’envergure sont en développement en Afrique du Nord, en dépit des préoccupations locales. Hamza Hamouchene se penche sur les raisons de l’échec du projet Desertec, et se demande si l’énergie solaire du désert peut réellement jouer un rôle dans un avenir démocratique et durable.
Si vous êtes présent sur les réseaux sociaux, il se peut que vous ayez vu passer cette image, qui montre une minuscule partie du Sahara avec la légende : « L’énergie solaire produite sur cette surface du Sahara fournirait assez d’énergie pour couvrir les besoins du monde entier. »
Cette affirmation est-elle vraiment exacte ? Elle se base sur des données issues d’une thèse de fin d’études rédigée en 2005 par Nadine May, de l’Université technique de Brunswick en Allemagne.
Selon Mme May, une surface de 3,49 millions de km² serait potentiellement disponible pour accueillir des centrales solaires à concentration (CSP) dans des pays d’Afrique du Nord comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte. D’après elle, une surface de 254 kilomètres sur 254 kilomètres (le plus grand carré sur l’image) suffirait pour répondre à la demande mondiale d’électricité. La quantité d’électricité nécessaire aux 25 États membres de l’UE pourrait être produite sur une surface de 110 kilomètres sur 110 kilomètres (avec des collecteurs solaires capables de capturer 100% de l’énergie). Selon une estimation plus réaliste de l’initiative Land Art Generator, avec un taux de capture de 20%, il faudrait une surface environ huit fois plus grande que celle évoquée dans l’étude de May pour répondre aux besoins du monde en énergie. Malgré tout, cette carte illustre bien le potentiel de l’énergie solaire, et le fait qu’il suffirait de peu d’espace pour alimenter en électricité la planète toute entière.
Cette idée n’est pas neuve. En 1913, l’ingénieur américain Frank Shuman avait présenté les plans de la première centrale solaire thermique au monde à l’élite coloniale d’Égypte, dont Lord Kitchener, consul général britannique. La centrale aurait pompé l’eau du Nil vers les champs de coton voisins, une récolte alors extrêmement lucrative en Égypte. La Première Guerre Mondiale mit abruptement fin à ce rêve.
L’idée fut reprise dans les années 1980 par Gerhard Knies, un physicien allemand qui fut le premier à estimer la quantité d’énergie solaire nécessaire pour répondre aux besoins en électricité de l’humanité. En 1986, réagissant à l’accident nucléaire de Tchernobyl, il arriva à la remarquable conclusion suivante : en six heures seulement, les déserts du monde reçoivent plus d’énergie du soleil que la quantité consommée en un an par les êtres humains. Ces idées ont ouvert la voie au projet Desertec.
Qu’est-ce que le projet Desertec ?
Par souci de clarté, il convient de différencier la « Fondation Desertec » de l’« Initiative industrielle Desertec ». La fondation à but non lucratif Desertec a été créée en janvier 2009 par un groupe de scientifiques, de personnalités politiques et d’économistes des pays de la Méditerranée. Son objectif est d’approvisionner autant de personnes et d’entreprises que possible en énergie renouvelable produite dans les déserts du monde entier. Ils espèrent ainsi contribuer à la prospérité et la protection du climat.
À l’automne 2009, un consortium « international » d’entreprises a formé l’Initiative industrielle Desertec (Dii). Des acteurs puissants tels qu’E.ON, Munich Re, Siemens et Deutsche Bank en sont tous devenus « actionnaires ». C’est le secteur privé (avec majoritairement des firmes allemandes) qui a lancé cette initiative pour faire du concept Desertec un projet commercial rentable, qui fournirait environ 20% de l’électricité de l’Europe en 2050 grâce à un vaste réseau de parcs solaires et éoliens s’étendant sur toute la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Ces générateurs seraient connectés à l’Europe continentale par des lignes spéciales de transmission directe à haute tension. Le coût total de ce projet a alors été estimé à 400 milliards d’euros.
Pour comprendre les fondements idéologiques du projet Desertec, un peu d’histoire est nécessaire. Entre 1998 et 2006, une série d’accords d’association euro-méditerranéens ont été conclus entre l’Union européenne d’une part et d’autre part l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, Israël, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie. Leur objectif affiché est de « libéraliser progressivement le commerce » dans la région et de créer un espace de libre-échange méditerranéen. À partir de 2008, le président français Nicolas Sarkozy s’est fait le héraut d’un projet aux visées similaires, l’Union pour la Méditerranée (UpM), afin de renforcer « l’interdépendance » entre l’UE et les pays du sud de la Méditerranée.
Cet objectif « d’interdépendance » n’est pas sans rappeler la célèbre évocation de « l’indépendance dans l’interdépendance» par l’ancien Premier Ministre français Edgar Faure en 1956, une stratégie poursuivie par les gouvernements français successifs pour perpétuer leur contrôle et leur domination sur les pays africains nouvellement « indépendants ». L’UpM s’incrivait dans les mêmes traces en cherchant à favoriser les intérêts de l’UE et à réduire ses besoins en énergie importée de Russie. La promotion d’un partenariat dans le domaine des énergies renouvelables était considérée comme une priorité pour atteindre ces objectifs.
Pour comprendre le projet Desertec, et en particulier son bras industriel Dii, il faut garder à l’esprit ce contexte d’accords commerciaux pro-marché, de joutes d’influence et de ruée vers les ressources énergétiques. Desertec devait jouer un rôle clé dans la diversification des ressources énergétiques afin de diminuer la dépendance de l’Union européenne envers la Russie et contribuer à ses objectifs de réduction de ses émissions de carbone. La région MENA constituait une cible naturelle, étant bien pourvue en ressources naturelles, depuis les sources fossiles jusqu’à l’énergie solaire et éolienne. Un mécanisme « colonial » familier semblait se mettre en place sous nos yeux : celui où le Sud continuerait à exporter sans limite ses ressources naturelles bon marché vers le Nord riche et industrialisé, perpétuant une division internationale du travail profondément injuste.
Quand on décode le vocabulaire utilisé dans les différents articles et publications décrivant le potentiel du Sahara pour approvisionner le monde entier en énergie, il y a de quoi s’inquiéter. Le Sahara est dépeint comme une vaste surface vide, faiblement peuplée, présentant une occasion en or d’approvisionner les Européens en électricité pour leur permettre de perpétuer leur mode de vie consumériste extravagant et de continuer à dilapider l’énergie. Les pouvoirs coloniaux ont utilisé la même rhétorique pour justifier leur « mission civilisatrice » et, en tant qu’Africain, je ne peux m’empêcher de considérer de tels méga-projets avec grande suspicion. En effet, leurs motivations « bien intentionnées » servent souvent à faire passer la pilule de l’exploitation brutale et du pillage pur et simple. Daniel Ayuk Mbi Egbe, du African Network for Solar Energy (Réseau africain pour l’énergie solaire) a exprimé des doutes similaires en 2011. « Beaucoup d’Africains se montrent sceptiques par rapport au projet Desertec, a-t-il déclaré. Les Européens font des promesses mais, en fin de compte, ils font venir leurs ingénieurs, ils apportent leur matériel et ils se lancent. Il s’agit d’une nouvelle forme d’exploitation des ressources, tout comme autrefois. » Mansour Cherni, un syndicaliste tunisien, a exprimé des préoccupations semblables lors du Forum social mondial 2013 de Tunis lorsqu’il a demandé : « Où l’énergie produite sera-t-elle utilisée ? D’où viendra l’eau qui servira au refroidissement des centrales solaires ? Et quels bénéfices les populations locales en retireront-elles ? »
Développement durable ou statu quo ?
En soi, l’idée du projet Desertec n’est pas fondamentalement mauvaise ou malhonnête. Au contraire, il est louable de chercher à produire une énergie propre et durable pour la planète afin de combattre le réchauffement climatique. Mais, comme pour n’importe quelle idée, il est important de savoir à qui elle profitera, comment elle sera mise en place, pour quel objectif et dans quel contexte elle est encouragée.
Le projet Desertec a été présenté comme une solution aux problèmes du changement climatique, aux conflits liés au gaz entre la Russie et l’Ukraine en 2006 et 2009, aux craintes d’un pic pétrolier et à la crise alimentaire mondiale de 2009. Néanmoins, si le projet Desertec était réellement destiné à résoudre ces crises, il devrait cibler leurs causes structurelles. Concept technologique et apolitique, il promet de surmonter ces problèmes sans changement fondamental, en maintenant le {statu quo} et les contradictions du système mondial qui ont causé ces crises en premier lieu. En outre, en présentant la région euro-méditerranéenne comme une communauté unifiée (nous sommes tous amis maintenant et nous devons combattre un ennemi commun !), il masque les véritables ennemis de la région MENA, à savoir l’hégémonie européenne et la domination occidentale.
Les grandes « solutions » techniques telles que Desertec tendent à présenter le changement climatique comme un problème partagé, sans contexte politique ou socio-économique. Cette perspective oblitère les responsabilités historiques de l’Occident industrialisé, les problèmes liés au modèle capitaliste d’utilisation de l’énergie, ainsi que les différences de vulnérabilité entre les pays du Nord et ceux du Sud. La région MENA est l’une des régions les plus durement touchées par le changement climatique, alors qu’elle produit moins de 5% des émissions mondiales de carbone. Les réserves d’eau de cette région sont particulièrement affectées. L’expansion de projets de production d’énergie solaire qui viendraient piller davantage ces réserves d’eau raréfiées serait une grande injustice. Le projet Desertec jouerait également un rôle de vitrine publicitaire pour les multinationales du secteur de l’énergie et les régimes autoritaires alimentés par les revenus du gaz et du pétrole. En soutenant des grands projets d’« énergie propre », ils pourraient se poser en protecteurs de l’environnement plutôt qu’en responsables du changement climatique.
Sur le site web de la Fondation (qui a eu l’idée de ce concept et lui a donné son nom), on peut lire : « Le projet Desertec n’a jamais visé à produire de l’électricité en Afrique pour l’Europe, mais veut approvisionner les entreprises des régions désertiques en énergie issue du soleil plutôt que du gaz et du pétrole. » Malgré cette affirmation, le consortium d’entreprises (principalement européennes) de Dii visait ouvertement à approvisionner l’Europe en énergie depuis l’Afrique. Pourtant, la chute des prix des panneaux solaires et turbines éoliennes dans l’Union a finalement conduit le consortium à admettre que l’Europe pouvait produire la plus grande partie de son énergie propre localement. Les tensions entre la Fondation et Dii ont culminé avec leur divorce en juillet 2013, la Fondation ayant préféré se distancier de mauvaise gestion et du manque de direction du consortium industriel. Suite à ces développements, Dii s’est réduit à peau de chagrin, passant de 17 partenaires à seulement trois fin 2014 (l’entreprise allemande RWE, la saoudienne Acwa Power et la chinoise State Grid.)
Où en est le projet Desertec ?
Pour certains, ce déclin de Dii marquait la fin du projet Desertec. Pourtant, avec ou sans Dii, la vision portée par le projet reste d’actualité avec des projets en Tunisie, au Maroc et en Algérie. En dépit des idéaux déclarés d’approvisionner l’Afrique en électricité, la fondation Desertec soutient le projet Tunur en Tunisie, un partenariat commercial entre Nur Energy, un promoteur de projets solaires britannique et un groupe d’investisseurs tunisiens et maltais actifs dans le secteur du pétrole et du gaz. Tunur est explicitement présenté comme un grand projet d’exportation d’électricité solaire reliant le désert du Sahara à l’Europe, qui devrait commencer à fournir de l’électricité aux consommateurs européens en 2018. Alors que la Tunisie dépend de sa voisine l’Algérie pour l’énergie et qu’elle fait face à des coupures d’électricité de plus en plus fréquentes, il serait (pour le moins) outrageux d’exporter plutôt que de produire pour le marché local. Selon Med Dhia Hammami, un journaliste d’investigation tunisien spécialisé dans le secteur de l’énergie, le projet cherche à profiter de la nouvelle législation tunisienne permettant la libéralisation de la production et de la distribution d’énergie verte, brisant le monopole de la Société Tunisienne d’Électricité et de Gaz et ouvrant la voie à l’exportation directe d’électricité par des entreprises privées. Selon lui, il s’agit d’une « prostitution étatique » qui confirme que le gouvernement tunisien se soumet à des diktats commerciaux allant à l’encontre de l’intérêt national.
Entre-temps, le gouvernement marocain, assisté de certains membres du consortium Dii, a obtenu des financements de bailleurs internationaux pour développer la plus grande centrale solaire à concentration (CSP) du monde à Ouarzazate. Envisagé à l’origine comme un projet d’exportation, mais ayant échoué à obtenir le soutien financier du gouvernement espagnol pour un câble sous-marin, le projet est maintenant présenté comme un moyen pour le Maroc d’augmenter son approvisionnement en énergie renouvelable. Toutefois, le rôle des multinationales dans le projet suscite toujours des critiques. M Jawad, un militant d’ATTAC et du CADTM Maroc, s’inquiète du contrôle croissant exercé par les sociétés transnationales sur la production d’électricité dans son pays. Il considère que les projets comme celui de Ouarzazate sont une menace pour la souveraineté nationale dans le secteur de l’énergie propre, car des décisions cruciales affectant l’ensemble de la population sont prises par une poignée de technocrates, loin de tout processus ou consultation démocratique.
Une approche centrée sur les communautés locales
Il est absurde de présumer que la libéralisation économique et le « développement » conduisent nécessairement à la prospérité, à la stabilité et à la démocratie, comme si le néolibéralisme et l’agenda de (sous-) développement de l’Occident n’avaient rien à voir avec les soulèvements arabes. Tout projet visant à produire une énergie durable doit être enraciné dans les communautés locales, destiné à répondre et à subvenir à leurs besoins, et centré sur la justice environnementale et énergétique.
C’est d’autant plus important quand on pense au « Printemps arabe » et aux exigences soulevées lors de ces révolutions : pain, liberté, justice sociale et souveraineté nationale. Les projets impliquant de grandes multinationales tendent à adopter une approche technocratique ou « top-down », ce qui augmente les risques d’expropriations, d’accaparement des terres et de pollution locale. Sans implication des communautés, rien ne garantit que ces projets contribueront à soulager la pauvreté, à réduire le chômage ou à préserver un environnement sain.
Voilà où a péché l’initiative Desertec. Le projet impliquait très peu d’acteurs du Sud de la Méditerranée, et ces derniers étaient majoritairement des institutions publiques et des autorités gouvernementales, non les communautés locales qui auraient été affectées.
La Fondation Desertec a publié un ensemble de critères pour garantir que des projets de production d’énergie solaire à grande échelle dans les régions désertiques soient réalisés de façon socialement et environnementalement responsable. Néanmoins, en l’absence de contrôle démocratique, de transparence et de participation citoyenne dans le processus de prise de décision, ces critères resteront lettre morte.
Autre question cruciale : ces projets permettront-ils un transfert de connaissances, d’expertise et de designs de technologies renouvelables aux pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient ? Cela semble peu probable, étant donné la réticence habituelle des multinationales dans ce domaine, et les enjeux liés à la propriété intellectuelle de ces technologies. Par exemple, les tubes à gaz (capteurs solaires thermiques) destinés aux centrales CSP d’Afrique du Nord sont tous fabriqués en Allemagne, et les brevets des récepteurs de tubes en verre sont détenus par des sociétés allemandes. Sans un accès équitable à ces technologies, les pays du sud de la Méditerranée resteront dépendants de l’Occident et des multinationales pour tout futur développement durable.
L’énergie solaire, une nouvelle rente pour les régimes autoritaires ?
Pour en revenir aux révolutions arabes, Desertec s’est présenté comme une possible voie de sortie de crise en offrant de nouvelles opportunités à la région. Voilà qui est déconcertant, quand on pense que les parties prenantes du projet ont coopéré avec des élites corrompues et des régimes autoritaires, dont certains ont été renversés depuis et les autres continuent à opprimer leurs populations.
Au lieu de permettre un « développement » et une émancipation des gouvernements répressifs, les grandes centrales CSP, par nature centralisées, sont une source idéale de revenus pour des régimes corrompus et autoritaires (comme en Algérie, en Égypte et au Maroc) et pourraient donc contribuer à leur maintien au pouvoir. Pour illustrer ce risque, prenons l’exemple de l’Algérie.
Le pétrole et le gaz constituent une source de revenus pour le régime algérien depuis des décennies. Ces revenus sont utilisés pour acheter la paix sociale et conserver sa mainmise sur le pouvoir. Alors que la guerre civile (ou plus, précisément, la guerre « contre les civils ») faisait rage en Algérie, et que l’État et les islamistes fondamentalistes commettaient des exactions systématiques, BP a signé un contrat d’une valeur de 3 milliards de dollars en décembre 1995, lequel l’autorisait à exploiter les gisements de gaz du Sahara pour les 30 années à venir. Un mois plus tard, Total concluait un accord semblable d’une valeur d’un milliard et demi de dollars, et en novembre 1996 s’ouvrait un nouveau pipeline fournissant du gaz à l’UE, le pipeline Maghreb-Europe qui passe par l’Espagne et le Portugal. Ces contrats ont sans aucun doute conforté le régime à un moment où ce dernier commettait des violences systématiques dans tout le pays et qu’il se trouvait dans une période d’isolement international.
Enchaînées à l’Algérie par des investissements massifs, ces sociétés et l’Union européenne avaient tout intérêt à éviter la chute de ce régime répressif, et ils ont donc accepté la « guerre sale » du régime algérien au cours des années 1990. Un méga-projet de production d’énergie renouvelable tel que Desertec, qui lie les économies européennes à des gouvernements corrompus de la région MENA, causerait exactement le même genre de problèmes.
Qu’il s’agisse d’énergie fossile ou renouvelable, les projets qui ne profitent pas aux personnes vivant là où cette énergie est produite, qui servent à soutenir des régimes répressifs et autoritaires ou qui n’enrichissent qu’une toute petite minorité d’élites et de multinationales voraces sont scandaleux, et il faut s’y opposer.
Les partisans de projets d’exportation d’énergie propre apparemment inoffensifs comme Desertec doivent s’assurer qu’ils ne soutiennent pas une nouvelle vague d’« accaparement des sources d’énergie renouvelable ». Après le pétrole, le gaz (y compris les non-conventionnels), l’or, les diamants et le coton, l’énergie solaire servira-t-elle à son tour à maintenir la domination impérialiste de l’Occident sur le reste de la planète ?
Au lieu d’adopter de tels projets gargantuesques, nous devons plutôt soutenir des projets décentralisés à petite échelle qui seront gérés et contrôlés démocratiquement par les communautés locales et qui promeuvent l’autonomie énergétique. Si nous ne voulons pas reproduire la tragédie des énergies fossiles, nous devons proclamer : Laissez la lumière du soleil aux peuples du désert !
Dr Hamza Hamouchene est un écrivain algérien et le cofondateur de l’organisation Algeria Solidarity Campaign (ASC) basée à Londres.
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