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الجزائر يا العاصمة ، سومة قيمتك عظيمة ، حبك في قلبي ديما إلى يوم الدين فسدوك لي مالهم قيمة وكيلهم المتين

mercredi 25 mars 2015

Le chèque sera généralisé partout à partir du 1er juillet, Le cash, c’est fini !

Le gouvernement est déterminé à appliquer la loi sur la généralisation du chèque dans toutes les transactions.
A partir du 1er juillet prochain, toutes les opérations de paiement seront effectuées par chèque. Le décret exécutif qui valide cette démarche est entré en vigueur. Désormais, les jours du tout paiement en cash sont comptés. Plus aucune transaction ou opération de paiement au niveau des banques et autres établissements financiers ne se fera sans le chèque.
Le gouvernement via un décret qu’il vient de publier et qui est entré en vigueur ces dernières semaines, mentionne les seuils applicables pour les opérations de paiement, devant être effectués à travers les circuits bancaires et financiers (chèque, virement bancaire, etc.). Le Premier ministre Sellal accorde un intérêt pour le déploiement de cette opération qui nécessite tout de même une préparation par les parties concernées. Selon une source gouvernementale, la loi stipule que les transactions doivent être effectuées par les moyens de paiement scripturaux :
« Chèque, virement bancaire, carte de paiement, prélèvement automatique, lettre de change, billet à ordre et toute autre moyen de paiement scriptural dûment autorisé par la Banque d’Algérie ». Mieux encore, les citoyens concernés à titre illustratif par l’achat de véhicules, le décret précise que « l’achat des véhicules neufs motocyclettes et cyclomoteurs immatriculés auprès des concessionnaires automobiles et autres distributeurs ou revendeurs se fera par les moyens de paiement scripturaux lorsque le montant de paiement dépasse les 1 000.000 DA ». Ceci est valable pour les transactions immobilières dont le seuil dépasse cinq millions de dinars (5.000.000 DA).
Aussi est-il indiqué que la loi touche également toute opération touchant l’achat des biens, de métaux précieux ou toute autre marchandise dont le seuil dépasserait 1 million DA. C’est ainsi que l’Etat veut mettre de l’ordre dans la vie économique des algériens après avoir relevé les multiples abus du cash. L’utilisation excessive de l’argent liquide a entraîné des escroqueries et a donné aux groupes informels un terrain fertile pour la fraude et l’évasion fiscale.
Ces atteintes ont été ressenties par les citoyens qui croient à la transparence des achats et des ventes en toute légalité, loin des écrans de fumée qui couvrent les activités illicites ou celles du marché parallèle. Il faut rappeler que le gouvernement depuis Ouyahia avait reporté sine die cette décision au motif de préparer les institutions financières à se familiariser avec le chèque.
Mais d’autres avancent que c’est pour des « raisons politiques » que l’Etat a jugé utile de laisser ce délai s’allonger. Aujourd’hui, il n’y a aucune excuse à trouver pour contourner un moyen de paiement universel qui permet de consacrer une activité saine et d’assainir les poches de la fraude et des fortunes amassées avec de l’argent liquide sans traçabilité.

dimanche 22 mars 2015

Yousfi invite le privé national à investir dans l’énergie

Le ministre de l’Energie a appelé les opérateurs économiques algériens à prendre part aux prochains investissements de son secteur dans le cadre d’une relation de sous-traitance.


M. Youcef Yousfi qui s’exprime devant des représentants d’entreprises privées algériennes intéressées par la sous-traitance dans le secteur de l’Énergie, a indiqué que cette rencontre intervient dans un contexte mondial particulier marqué par l’effondrement du marché pétrolier, d’où la nécessité de mettre en place un plan de développement devant permettre d’amortir le choc extérieur sur l’économie nationale.
Mais pour la mise en œuvre de ce programme, le ministère a décidé cette fois-ci d’appeler les entreprises nationales à la rescousse au lieu de faire bénéficier des sous-traitants étrangers. « L’objectif de cette rencontre est de mettre en contact les entreprises privées nationales et les compagnies publiques activant dans les hydrocarbures, en particulier et les énergies en général », a affirmé d’emblée le ministre. « Nous n’avons aucun inconvénient à ce que les opérateurs algériens participent dans la réalisation des projets d’investissement de Sonelgaz et de Sonatrach, d’autant qu’il y a un potentiel d'investissement très important à exploiter», a ajouté le ministre, en s’adressant aux représentants des organisations patronales présents à cette rencontre tenue au siège du ministère à Alger.
« Choisissez un créneau et venez investir ; nous exigeons de vous qu’un travail de qualité à moindre coût », dira encore le ministre tout en mettant en évidence la volonté des pouvoirs publics d’ouvrir graduellement le marché aux entreprises nationales. « Il n'y a pas de risque sur vos entreprises. Nous pouvons absorber toues vos productions dans la mesure où le marché est immense », tente de rassurer le ministre qui ne manquera pas de signaler que « le seul plus grand risque réside dans la concurrence des entreprises chinoises qui soumettent des offres avec des coûts souvent imbattables ».
M. Youcef yousfi a cité plusieurs créneaux qui peuvent potentiellement créer cette relation de sous-traitance avec les compagnies nationales d’énergie. Il s’agit, entre autres, de la fabrication de câbles électriques, des panneaux solaires, des vannes, des pompes et des lampes...et «Pourquoi on n’investit pas dans la fabrication de lampes sachant que le marché national consomme entre 50 et 60 millions de lampes par an. Et pourtant cela ne demande pas une technologie très avancée», s'est-il demandé.
Le PDG par intérim de Sonatrach, M. Said Sahnoune, a affirmé, de son côté, que l'exigence de la qualité et d’un coût de réalisation compétitif sont des conditions primordiales pour la conclusion d’un accord avec les entreprises privées. « Vos produits doivent convaincre nos associés, car nous ne travaillions pas seuls », a-t-il insisté.    

vendredi 20 mars 2015

La Russie menace les USA de publier des photos satellites prouvant que le 11 Septembre était un “attentat sous fausse bannière”!

(NDLR Veterans Today: La preuve satellite russe démontrant la démolition contrôlée du World Trade Center en utilisant des «armes spéciales» a été examinée par un éditeur de VT à Moscou. L’article ci-dessous nous a été transmis pour traduction du russe et publication aux Etats-Unis. Il a été publié le 7 Février, 2015.)


Moscou (Pravda): des experts américains estiment que malgré le fait que les relations entre les Etats-Unis et la Russie sont au pire niveau depuis la guerre froide, Poutine n’a posé que des problèmes mineurs à Obama. Les analystes estiment qu’il s’agit du “calme avant la tempête.” Poutine va frapper une fois, mais il va frapper fort”. La Russie se prépare à publier les preuves de l’implication du gouvernement américain et des services de renseignement dans les attentats du 11 Septembre. Dans la liste des éléments de preuve se trouve des images satellites.
Les preuves qui seront publiés seront à même de prouver la complicité du gouvernement américain dans les attentats 11 Septembre et la manipulation réussie de l’opinion publique. L’attaque a été planifiée par le gouvernement américain, mais a été exécuté par procuration, de sorte qu’une attaque contre l’Amérique et le peuple des États-Unis ressemble à un acte d’agression du terrorisme international.
La raison de ces tromperies et le meurtres de leurs propres citoyens étaient de servir les intérêts pétroliers américains et les sociétés d’État du Moyen-Orient.
La preuve sera si convaincante qu’elle démystifiera totalement la version officielle du 11 Septembre soutenue par le gouvernement américain.
La Russie prouve que l’Amérique n’est pas étrangère à l’utilisation d’attaques terroristes sous faux drapeau contre ses citoyens afin de parvenir à un prétexte pour une intervention militaire dans les pays étranger. Dans le cas des “attentats du 11 Septembre”, “la preuve sera une image satellite” concluante.
En cas de succès, les conséquences de la tactique de Poutine exposeraient les politiques terroristes secrètes du gouvernement américain. La crédibilité du gouvernement sera compromise et devrait se traduire par des manifestations de masse dans les villes menant à un soulèvement, selon les analystes américains.
Et qu’en sera-t-il des États-Unis sur la scène politique mondiale? La validité de la position de l’Amérique comme chef de file dans la lutte contre le terrorisme international sera totalement minée donnant immédiatement un avantage aux États voyous et aux terroristes islamistes.
Les experts avertissent que le développement actuel de la situation pourrait être bien pire.


Vidéo. Thalassa consacre une émission à l'Algérie : La méditerranée revisitée


Thalassa a posé ses caméras sur les plages algériennes durant l’été 2014, et nous livre le 3 avril prochain sur France 3, un documentaire concernant l’Algérie méditerranéenne.

Coins paradisiaques, plages désertes, soirées animées, corps dénudés… C’est une Algérie presque inconnue que Thalassa a choisi comme personnage principal. L’émission concentrée sur le monde maritime a consacré un numéro spécial à l’Algérie, sa mer, son littoral et ces Algériens qui les font vivre.



lundi 16 mars 2015

Desertec. Des centrales solaires au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

Desertec, le grand projet d’approvisionner l’Europe en énergie produite par des centrales solaires au Sahara semble à l’arrêt, mais plusieurs autres projets solaires d’envergure sont en développement en Afrique du Nord, en dépit des préoccupations locales. Hamza Hamouchene se penche sur les raisons de l’échec du projet Desertec, et se demande si l’énergie solaire du désert peut réellement jouer un rôle dans un avenir démocratique et durable.
Si vous êtes présent sur les réseaux sociaux, il se peut que vous ayez vu passer cette image, qui montre une minuscule partie du Sahara avec la légende : « L’énergie solaire produite sur cette surface du Sahara fournirait assez d’énergie pour couvrir les besoins du monde entier. »
Cette affirmation est-elle vraiment exacte ? Elle se base sur des données issues d’une thèse de fin d’études rédigée en 2005 par Nadine May, de l’Université technique de Brunswick en Allemagne.
Selon Mme May, une surface de 3,49 millions de km² serait potentiellement disponible pour accueillir des centrales solaires à concentration (CSP) dans des pays d’Afrique du Nord comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte. D’après elle, une surface de 254 kilomètres sur 254 kilomètres (le plus grand carré sur l’image) suffirait pour répondre à la demande mondiale d’électricité. La quantité d’électricité nécessaire aux 25 États membres de l’UE pourrait être produite sur une surface de 110 kilomètres sur 110 kilomètres (avec des collecteurs solaires capables de capturer 100% de l’énergie). Selon une estimation plus réaliste de l’initiative Land Art Generator, avec un taux de capture de 20%, il faudrait une surface environ huit fois plus grande que celle évoquée dans l’étude de May pour répondre aux besoins du monde en énergie. Malgré tout, cette carte illustre bien le potentiel de l’énergie solaire, et le fait qu’il suffirait de peu d’espace pour alimenter en électricité la planète toute entière.
Cette idée n’est pas neuve. En 1913, l’ingénieur américain Frank Shuman avait présenté les plans de la première centrale solaire thermique au monde à l’élite coloniale d’Égypte, dont Lord Kitchener, consul général britannique. La centrale aurait pompé l’eau du Nil vers les champs de coton voisins, une récolte alors extrêmement lucrative en Égypte. La Première Guerre Mondiale mit abruptement fin à ce rêve.
L’idée fut reprise dans les années 1980 par Gerhard Knies, un physicien allemand qui fut le premier à estimer la quantité d’énergie solaire nécessaire pour répondre aux besoins en électricité de l’humanité. En 1986, réagissant à l’accident nucléaire de Tchernobyl, il arriva à la remarquable conclusion suivante : en six heures seulement, les déserts du monde reçoivent plus d’énergie du soleil que la quantité consommée en un an par les êtres humains. Ces idées ont ouvert la voie au projet Desertec.
Qu’est-ce que le projet Desertec ?
Par souci de clarté, il convient de différencier la « Fondation Desertec » de l’« Initiative industrielle Desertec ». La fondation à but non lucratif Desertec a été créée en janvier 2009 par un groupe de scientifiques, de personnalités politiques et d’économistes des pays de la Méditerranée. Son objectif est d’approvisionner autant de personnes et d’entreprises que possible en énergie renouvelable produite dans les déserts du monde entier. Ils espèrent ainsi contribuer à la prospérité et la protection du climat.
À l’automne 2009, un consortium « international » d’entreprises a formé l’Initiative industrielle Desertec (Dii). Des acteurs puissants tels qu’E.ON, Munich Re, Siemens et Deutsche Bank en sont tous devenus « actionnaires ». C’est le secteur privé (avec majoritairement des firmes allemandes) qui a lancé cette initiative pour faire du concept Desertec un projet commercial rentable, qui fournirait environ 20% de l’électricité de l’Europe en 2050 grâce à un vaste réseau de parcs solaires et éoliens s’étendant sur toute la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Ces générateurs seraient connectés à l’Europe continentale par des lignes spéciales de transmission directe à haute tension. Le coût total de ce projet a alors été estimé à 400 milliards d’euros.
Pour comprendre les fondements idéologiques du projet Desertec, un peu d’histoire est nécessaire. Entre 1998 et 2006, une série d’accords d’association euro-méditerranéens ont été conclus entre l’Union européenne d’une part et d’autre part l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, Israël, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie. Leur objectif affiché est de « libéraliser progressivement le commerce » dans la région et de créer un espace de libre-échange méditerranéen. À partir de 2008, le président français Nicolas Sarkozy s’est fait le héraut d’un projet aux visées similaires, l’Union pour la Méditerranée (UpM), afin de renforcer « l’interdépendance » entre l’UE et les pays du sud de la Méditerranée.
Cet objectif « d’interdépendance » n’est pas sans rappeler la célèbre évocation de « l’indépendance dans l’interdépendance» par l’ancien Premier Ministre français Edgar Faure en 1956, une stratégie poursuivie par les gouvernements français successifs pour perpétuer leur contrôle et leur domination sur les pays africains nouvellement « indépendants ». L’UpM s’incrivait dans les mêmes traces en cherchant à favoriser les intérêts de l’UE et à réduire ses besoins en énergie importée de Russie. La promotion d’un partenariat dans le domaine des énergies renouvelables était considérée comme une priorité pour atteindre ces objectifs.
Pour comprendre le projet Desertec, et en particulier son bras industriel Dii, il faut garder à l’esprit ce contexte d’accords commerciaux pro-marché, de joutes d’influence et de ruée vers les ressources énergétiques. Desertec devait jouer un rôle clé dans la diversification des ressources énergétiques afin de diminuer la dépendance de l’Union européenne envers la Russie et contribuer à ses objectifs de réduction de ses émissions de carbone. La région MENA constituait une cible naturelle, étant bien pourvue en ressources naturelles, depuis les sources fossiles jusqu’à l’énergie solaire et éolienne. Un mécanisme « colonial » familier semblait se mettre en place sous nos yeux : celui où le Sud continuerait à exporter sans limite ses ressources naturelles bon marché vers le Nord riche et industrialisé, perpétuant une division internationale du travail profondément injuste.
Quand on décode le vocabulaire utilisé dans les différents articles et publications décrivant le potentiel du Sahara pour approvisionner le monde entier en énergie, il y a de quoi s’inquiéter. Le Sahara est dépeint comme une vaste surface vide, faiblement peuplée, présentant une occasion en or d’approvisionner les Européens en électricité pour leur permettre de perpétuer leur mode de vie consumériste extravagant et de continuer à dilapider l’énergie. Les pouvoirs coloniaux ont utilisé la même rhétorique pour justifier leur « mission civilisatrice » et, en tant qu’Africain, je ne peux m’empêcher de considérer de tels méga-projets avec grande suspicion. En effet, leurs motivations « bien intentionnées » servent souvent à faire passer la pilule de l’exploitation brutale et du pillage pur et simple. Daniel Ayuk Mbi Egbe, du African Network for Solar Energy (Réseau africain pour l’énergie solaire) a exprimé des doutes similaires en 2011. « Beaucoup d’Africains se montrent sceptiques par rapport au projet Desertec, a-t-il déclaré. Les Européens font des promesses mais, en fin de compte, ils font venir leurs ingénieurs, ils apportent leur matériel et ils se lancent. Il s’agit d’une nouvelle forme d’exploitation des ressources, tout comme autrefois. » Mansour Cherni, un syndicaliste tunisien, a exprimé des préoccupations semblables lors du Forum social mondial 2013 de Tunis lorsqu’il a demandé : « Où l’énergie produite sera-t-elle utilisée ? D’où viendra l’eau qui servira au refroidissement des centrales solaires ? Et quels bénéfices les populations locales en retireront-elles ? »
Développement durable ou statu quo ?
En soi, l’idée du projet Desertec n’est pas fondamentalement mauvaise ou malhonnête. Au contraire, il est louable de chercher à produire une énergie propre et durable pour la planète afin de combattre le réchauffement climatique. Mais, comme pour n’importe quelle idée, il est important de savoir à qui elle profitera, comment elle sera mise en place, pour quel objectif et dans quel contexte elle est encouragée.
Le projet Desertec a été présenté comme une solution aux problèmes du changement climatique, aux conflits liés au gaz entre la Russie et l’Ukraine en 2006 et 2009, aux craintes d’un pic pétrolier et à la crise alimentaire mondiale de 2009. Néanmoins, si le projet Desertec était réellement destiné à résoudre ces crises, il devrait cibler leurs causes structurelles. Concept technologique et apolitique, il promet de surmonter ces problèmes sans changement fondamental, en maintenant le {statu quo} et les contradictions du système mondial qui ont causé ces crises en premier lieu. En outre, en présentant la région euro-méditerranéenne comme une communauté unifiée (nous sommes tous amis maintenant et nous devons combattre un ennemi commun !), il masque les véritables ennemis de la région MENA, à savoir l’hégémonie européenne et la domination occidentale.
Les grandes « solutions » techniques telles que Desertec tendent à présenter le changement climatique comme un problème partagé, sans contexte politique ou socio-économique. Cette perspective oblitère les responsabilités historiques de l’Occident industrialisé, les problèmes liés au modèle capitaliste d’utilisation de l’énergie, ainsi que les différences de vulnérabilité entre les pays du Nord et ceux du Sud. La région MENA est l’une des régions les plus durement touchées par le changement climatique, alors qu’elle produit moins de 5% des émissions mondiales de carbone. Les réserves d’eau de cette région sont particulièrement affectées. L’expansion de projets de production d’énergie solaire qui viendraient piller davantage ces réserves d’eau raréfiées serait une grande injustice. Le projet Desertec jouerait également un rôle de vitrine publicitaire pour les multinationales du secteur de l’énergie et les régimes autoritaires alimentés par les revenus du gaz et du pétrole. En soutenant des grands projets d’« énergie propre », ils pourraient se poser en protecteurs de l’environnement plutôt qu’en responsables du changement climatique.
Sur le site web de la Fondation (qui a eu l’idée de ce concept et lui a donné son nom), on peut lire : « Le projet Desertec n’a jamais visé à produire de l’électricité en Afrique pour l’Europe, mais veut approvisionner les entreprises des régions désertiques en énergie issue du soleil plutôt que du gaz et du pétrole. » Malgré cette affirmation, le consortium d’entreprises (principalement européennes) de Dii visait ouvertement à approvisionner l’Europe en énergie depuis l’Afrique. Pourtant, la chute des prix des panneaux solaires et turbines éoliennes dans l’Union a finalement conduit le consortium à admettre que l’Europe pouvait produire la plus grande partie de son énergie propre localement. Les tensions entre la Fondation et Dii ont culminé avec leur divorce en juillet 2013, la Fondation ayant préféré se distancier de mauvaise gestion et du manque de direction du consortium industriel. Suite à ces développements, Dii s’est réduit à peau de chagrin, passant de 17 partenaires à seulement trois fin 2014 (l’entreprise allemande RWE, la saoudienne Acwa Power et la chinoise State Grid.)
Où en est le projet Desertec ?
Pour certains, ce déclin de Dii marquait la fin du projet Desertec. Pourtant, avec ou sans Dii, la vision portée par le projet reste d’actualité avec des projets en Tunisie, au Maroc et en Algérie. En dépit des idéaux déclarés d’approvisionner l’Afrique en électricité, la fondation Desertec soutient le projet Tunur en Tunisie, un partenariat commercial entre Nur Energy, un promoteur de projets solaires britannique et un groupe d’investisseurs tunisiens et maltais actifs dans le secteur du pétrole et du gaz. Tunur est explicitement présenté comme un grand projet d’exportation d’électricité solaire reliant le désert du Sahara à l’Europe, qui devrait commencer à fournir de l’électricité aux consommateurs européens en 2018. Alors que la Tunisie dépend de sa voisine l’Algérie pour l’énergie et qu’elle fait face à des coupures d’électricité de plus en plus fréquentes, il serait (pour le moins) outrageux d’exporter plutôt que de produire pour le marché local. Selon Med Dhia Hammami, un journaliste d’investigation tunisien spécialisé dans le secteur de l’énergie, le projet cherche à profiter de la nouvelle législation tunisienne permettant la libéralisation de la production et de la distribution d’énergie verte, brisant le monopole de la Société Tunisienne d’Électricité et de Gaz et ouvrant la voie à l’exportation directe d’électricité par des entreprises privées. Selon lui, il s’agit d’une « prostitution étatique » qui confirme que le gouvernement tunisien se soumet à des diktats commerciaux allant à l’encontre de l’intérêt national.
Entre-temps, le gouvernement marocain, assisté de certains membres du consortium Dii, a obtenu des financements de bailleurs internationaux pour développer la plus grande centrale solaire à concentration (CSP) du monde à Ouarzazate. Envisagé à l’origine comme un projet d’exportation, mais ayant échoué à obtenir le soutien financier du gouvernement espagnol pour un câble sous-marin, le projet est maintenant présenté comme un moyen pour le Maroc d’augmenter son approvisionnement en énergie renouvelable. Toutefois, le rôle des multinationales dans le projet suscite toujours des critiques. M Jawad, un militant d’ATTAC et du CADTM Maroc, s’inquiète du contrôle croissant exercé par les sociétés transnationales sur la production d’électricité dans son pays. Il considère que les projets comme celui de Ouarzazate sont une menace pour la souveraineté nationale dans le secteur de l’énergie propre, car des décisions cruciales affectant l’ensemble de la population sont prises par une poignée de technocrates, loin de tout processus ou consultation démocratique.
Une approche centrée sur les communautés locales
Il est absurde de présumer que la libéralisation économique et le « développement » conduisent nécessairement à la prospérité, à la stabilité et à la démocratie, comme si le néolibéralisme et l’agenda de (sous-) développement de l’Occident n’avaient rien à voir avec les soulèvements arabes. Tout projet visant à produire une énergie durable doit être enraciné dans les communautés locales, destiné à répondre et à subvenir à leurs besoins, et centré sur la justice environnementale et énergétique.
C’est d’autant plus important quand on pense au « Printemps arabe » et aux exigences soulevées lors de ces révolutions : pain, liberté, justice sociale et souveraineté nationale. Les projets impliquant de grandes multinationales tendent à adopter une approche technocratique ou « top-down », ce qui augmente les risques d’expropriations, d’accaparement des terres et de pollution locale. Sans implication des communautés, rien ne garantit que ces projets contribueront à soulager la pauvreté, à réduire le chômage ou à préserver un environnement sain.
Voilà où a péché l’initiative Desertec. Le projet impliquait très peu d’acteurs du Sud de la Méditerranée, et ces derniers étaient majoritairement des institutions publiques et des autorités gouvernementales, non les communautés locales qui auraient été affectées.
La Fondation Desertec a publié un ensemble de critères pour garantir que des projets de production d’énergie solaire à grande échelle dans les régions désertiques soient réalisés de façon socialement et environnementalement responsable. Néanmoins, en l’absence de contrôle démocratique, de transparence et de participation citoyenne dans le processus de prise de décision, ces critères resteront lettre morte.
Autre question cruciale : ces projets permettront-ils un transfert de connaissances, d’expertise et de designs de technologies renouvelables aux pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient ? Cela semble peu probable, étant donné la réticence habituelle des multinationales dans ce domaine, et les enjeux liés à la propriété intellectuelle de ces technologies. Par exemple, les tubes à gaz (capteurs solaires thermiques) destinés aux centrales CSP d’Afrique du Nord sont tous fabriqués en Allemagne, et les brevets des récepteurs de tubes en verre sont détenus par des sociétés allemandes. Sans un accès équitable à ces technologies, les pays du sud de la Méditerranée resteront dépendants de l’Occident et des multinationales pour tout futur développement durable.
L’énergie solaire, une nouvelle rente pour les régimes autoritaires ?
Pour en revenir aux révolutions arabes, Desertec s’est présenté comme une possible voie de sortie de crise en offrant de nouvelles opportunités à la région. Voilà qui est déconcertant, quand on pense que les parties prenantes du projet ont coopéré avec des élites corrompues et des régimes autoritaires, dont certains ont été renversés depuis et les autres continuent à opprimer leurs populations.
Au lieu de permettre un « développement » et une émancipation des gouvernements répressifs, les grandes centrales CSP, par nature centralisées, sont une source idéale de revenus pour des régimes corrompus et autoritaires (comme en Algérie, en Égypte et au Maroc) et pourraient donc contribuer à leur maintien au pouvoir. Pour illustrer ce risque, prenons l’exemple de l’Algérie.
Le pétrole et le gaz constituent une source de revenus pour le régime algérien depuis des décennies. Ces revenus sont utilisés pour acheter la paix sociale et conserver sa mainmise sur le pouvoir. Alors que la guerre civile (ou plus, précisément, la guerre « contre les civils ») faisait rage en Algérie, et que l’État et les islamistes fondamentalistes commettaient des exactions systématiques, BP a signé un contrat d’une valeur de 3 milliards de dollars en décembre 1995, lequel l’autorisait à exploiter les gisements de gaz du Sahara pour les 30 années à venir. Un mois plus tard, Total concluait un accord semblable d’une valeur d’un milliard et demi de dollars, et en novembre 1996 s’ouvrait un nouveau pipeline fournissant du gaz à l’UE, le pipeline Maghreb-Europe qui passe par l’Espagne et le Portugal. Ces contrats ont sans aucun doute conforté le régime à un moment où ce dernier commettait des violences systématiques dans tout le pays et qu’il se trouvait dans une période d’isolement international.
Enchaînées à l’Algérie par des investissements massifs, ces sociétés et l’Union européenne avaient tout intérêt à éviter la chute de ce régime répressif, et ils ont donc accepté la « guerre sale » du régime algérien au cours des années 1990. Un méga-projet de production d’énergie renouvelable tel que Desertec, qui lie les économies européennes à des gouvernements corrompus de la région MENA, causerait exactement le même genre de problèmes.
Qu’il s’agisse d’énergie fossile ou renouvelable, les projets qui ne profitent pas aux personnes vivant là où  cette énergie est produite, qui servent à soutenir des régimes répressifs et autoritaires ou qui n’enrichissent qu’une toute petite minorité d’élites et de multinationales voraces sont scandaleux, et il faut s’y opposer.
Les partisans de projets d’exportation d’énergie propre apparemment inoffensifs comme Desertec doivent s’assurer qu’ils ne soutiennent pas une nouvelle vague d’« accaparement des sources d’énergie renouvelable ». Après le pétrole, le gaz (y compris les non-conventionnels), l’or, les diamants et le coton, l’énergie solaire servira-t-elle à son tour à maintenir la domination impérialiste de l’Occident sur le reste de la planète ?
Au lieu d’adopter de tels projets gargantuesques, nous devons plutôt soutenir des projets décentralisés à petite échelle qui seront gérés et contrôlés démocratiquement par les communautés locales et qui promeuvent l’autonomie énergétique. Si nous ne voulons pas reproduire la tragédie des énergies fossiles, nous devons proclamer : Laissez la lumière du soleil aux peuples du désert !
Dr Hamza Hamouchene est un écrivain algérien et le cofondateur de l’organisation Algeria Solidarity Campaign (ASC) basée à Londres.


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dimanche 15 mars 2015

Vidéo. Une députée algérienne revendique le droit des femmes à fréquenter les cafés populaires

“Pourquoi les femmes algériennes ne peuvent pas entrer dans des cafés en toute liberté ? Pourquoi sont-elles toujours mal considérées quand elles tentent de s’approprier cet espace longtemps réservé aux hommes ?”, s’insurge, ainsi, la députée algérienne ,  l’ex épouse du mufti Cheikh Al Qaradaoui, Asma BenKada.
Lors de son passage sur le plateau d’une émission de la chaîne de télévision privée El Bilad TV, Asma BenKada, a revendiqué le droit des femmes à avoir accès aux cafés populaires. «Ces lieux ne sont pas réservés aux hommes, ce sont des lieux publics qui ne devraient pas exclure les femmes. Ce sont des lieux où tout un chacun a le droit d’aller se reposer, se relaxer et se changer les idées entre amiçe)s », déclare ouvertement Asma Ben Kada, députée algérienne du front de Libération Nationale FLN. Celle-ci ajoute que la femme algérienne demeure « complexée » parce qu’elle est « rejetée » de l’espace public en Algérie. “C’est comme si personne ne souhaitait permettre à la femme de s’approprier l’espace public”, s’indigne cette députée du FLN. S’appuyant sur l’exemple de Khadîdja, l’épouse du Prophète Mohammed “QSSSL” qui était commerçante quand elle s’est mariée avec le Prophète, Mme Benkada affirme que le Coran et l’Islam n’ont à aucun moment autorisé le traitement sexiste et discriminatoire qui est imposé à la femme aujourd’hui en Algérie. «Ce sont les traditions et la mentalité rétrograde qui gardent la femme prisonnière et non pas l’Islam », conclu-elle.

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vendredi 13 mars 2015

AADL: Les souscripteurs seront passés au crible une deuxième fois

Après une première opération de contrôle, les autorités ont décidé de passer au crible les souscripteurs AADL 1 et 2, afin d’exclure ceux ayant déjà bénéficié d’un logement quel que soit sa formule. Ce qui se fera durant le premier semestre de l’année en cours.


C’est ce qu’a indiqué le quotidien arabophone «El Khabar» qui rapporte que le fichier national du logement a été actualisé ces derniers mois. Un fichier qui comprend désormais ceux qui se sont vus attribuer un logement avec une simple décision et non un acte de propriété. Il faut savoir qu’ils sont des milliers à avoir bénéficié d’un bien immobilier sans pour autant disposer d’actes.
Cette deuxième opération de contrôle a été décidée en prévision du début de la distribution des logements devant intervenir normalement avant la fin de l’année. Dans cette optique, si la direction de l’AADL viendrait à découvrir que quelqu’un a déjà bénéficié d’un logement, il serait exclu de la liste.
A priori, les autorités ne prévoient pas de poursuites judiciaires dans ce cas. Le souscripteur concerné se verra rembourser la première tranche moins 10% en guise de pénalité. Ainsi, celui qui a payé 21 millions de centimes, pour un logement F3 sera remboursé à hauteur de 18,9 millions, alors que celui qui s’est acquitté de la somme de 27 millions (F4), recevra lui 24,3 millions. Pour le ministère de l’Habitat, il s’agit beaucoup plus de «crédibiliser» cette opération afin de ne pas provoquer des «remous» lors de la distribution des logements.

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Devinette


Le sud de l’Algérie, un « fardeau » pour la France ?


Le sud de l’Algérie serait un « fardeau » pour la France. C’est ce qu’a laissé entendre l’Ambassadeur de France au Canada, Nicolas Chapuis dans un entretien accordé, mercredi 11 mars, au site 45eNord.ca.

 Implication dans le sud (?) et approximation géographique

 Le diplomate français a déclaré, concernant la région du Sahel, que « le fardeau est clairement sur le dos des Français ».

Se voulant plus précis, il détaille les zones de l’implication française : «… la frontière Cameroun-Niger pour les opérations visant Boko Haram, visant à éliminer les sanctuaires » de l’organisation terroriste, «… le front nord, donc Libye sud, Algérie sud. Nous avons quand même perdu un otage, il ne faut pas l’oublier ».

A en croire l’Ambassadeur, la France serait donc directement impliquée dans le sud de l’Algérie. Pis, la région septentrionale de l’Algérie constituerait un « fardeau » pour l’armée française.

On se demande sur quelle base le diplomate inclut le sud du pays dans ce « fardeau ».

 Mieux, Nicolas Chapuis lie la région du sud à la « perte d’un otage ». Nul doute que le diplomate fait référence au kidnapping et à l’assassinat de l’alpiniste français Hervé Gourdel, en septembre 2014, par une cellule terroriste se revendiquant de l’organisation de « l’Etat Islamique ». Pourtant, Gourdel a été enlevé en Kabylie, bien au nord de l’Algérie, près du littoral.

 Pourtant, l’Algérie et son gouvernement se sont montrés conciliants envers la France, au moment de son intervention militaire au nord-Mali et ce, malgré son opposition de principe aux interventions armées de pays étrangers.

 La France manque-t-elle de soutien ?

Précisément, l’Ambassadeur Chapuis estime que les opérations sahéliennes de la France sont « tellement prenantes, que si d’autres acteurs européens, canadiens, américains (…) et des acteurs régionaux (…) sont prêts à nous aider dans la lutte contre les fanatiques (…), eh bien, d’accord…». Chapuis semble demander de l’aide et appelle le gouvernement canadien à intervenir aux côtés de l’armée française.

Interrogé par TSA, le Quai D’Orsay à promis une réponse d’ici demain.

Source: TSA

jeudi 12 mars 2015

Vidéo. Des annonces matrimoniales font le buzz sur les réseaux sociaux: Cherche mari désespérément!


Depuis quelques jours, des vidéos, mettant en scène des femmes algériennes d’ici et de la diaspora voulant fonder un foyer à tout prix, circulent sur les réseaux sociaux.

On y voit des femmes qui semblent désespérées, fatiguées du célibat, voire ‘’ dépressives ‘’. Il y en a même une qui est allée jusqu’à exposer son passeport français pour attirer un maximum de prétendants.

Est-ce que le fait de poster des vidéos sur les réseaux sociaux, est l’ultime solution à ce phénomène social qui est le célibat ? Ou est-ce que la pression de la société algérienne sur les femmes concernant le mariage est trop grande ?

Fait insolite: L’une des femmes qui s’est exposé sur l’une des vidéos en question, est âgée seulement de 28 ans, une femme à fleur de l’âge pour qu’elle puisse être lassé de sa situation.

Ces vidéos n’ont pas tardé à faire parler d’elles, surtout de la part de la gent masculine. Si certains, ravis de l’aubaine, postulent; d’autres, scandalisés, dénoncent ces annonces matrimoniales d’un genre nouveau.

mercredi 11 mars 2015

Suppression de la double nationalité : Le Point de non-retour

Faut-il retirer aux Français d’origine algérienne leur double nationalité ?



Un “sondage” publié ce matin sur le site internet de l’hebdomadaire Le Point demandait “Faut-il retirer aux Français d’origine algérienne leur double nationalité ?”, empruntant au Front national une question pour en faire le tréfonds de sa ligne éditoriale. La page internet a soudainement disparu en milieu d’après-midi.
Un dimanche après-midi. Il ne faisait pas très beau mais pas complètement gris non plus. Ce matin, j’avais regardé Marine Le Pen agiter, une nouvelle fois, le thème de l’immigration massive pour tenter d’expliquer les incidents en France en marge de la victoire de l’Algérie face à la Russie. Du pain béni pour le Front ! Et finalement, vous me répondrez, tellement attendu. Le coupable était tout désigné : le binational. Ce Français qui, parce qu’il détient une autre nationalité, arabe pour dire les choses telles qu’elles sont, est accusé de ne pas adhérer à la nation, de ne pas prêter allégeance à la patrie. Et de le montrer, de le crier haut et fort, en cassant là où il passe.

Alger: La Brasserie des Facultés....60's


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Kabylie: Une bibliothèque en libre-service dans un café de Makouda

La première bibliothèque en libre-service vient d’ouvrir ses portes dans un café situé dans un village de Kabylie. Il s’agit d’une première en Algérie et d’une belle initiative imaginée par un groupe d’amis animés par le désir de permettre à toute la communauté de la commune d’avoir accès aux livres.


Louable initiative est celle proposée par Moh Arezki Hamdous, un citoyen ayant décidé de mettre son village au diapason des autres villes développées, en proposant à ses concitoyens une bibliothèque d’un nouveau genre et dont le concept est parfaitement novateur. Le principe de cette bibliothèque, située dans le plus vieux café du village Izaichene, dans la commune de Makouda à Tizi Ouzou, est très simple.
 « Une bibliothèque pour tous »
La spécificité de cet établissement riginal réside dans le fait que les citoyens, adeptes de lecture, n’ont pas besoin de s’inscrire et encore moins de fournir un dossier pour pouvoir emprunter un livre. Ce nouveau lieu de lecture n’est géré par aucun bibliothécaire; mais, est soumis à un seul principe : Chaque personne qui emprunte un livre est appelée à en remettre un autre à sa place et ce, afin de permettre continuellement d’alimenter les petits étals.
Par cette initiative, le concepteur du projet espère non seulement construire un peuple de citoyens cultivés, mais aussi permettre à tout un chacun d’avoir accès au monde féérique des livres. Les citoyens de Makouda sont actuellement très heureux de profiter de ce lieu de lecture et comptent généraliser cette initiative à plusieurs autres lieux tels que les cafés, les tabacs et à l’entrée des écoles de leurs villages et quartiers, comme c’est déjà le cas dans le village d’Agouni Hamiche.

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20 ans après, Swissair de retour en Algérie avec des billets à moins de 100 euros !

C’est une nouvelle qui va mettre du baume au coeur aux voyageurs algériens. La compagnie aérienne helvétique Swiss, anciennement appelée Swissair, signera son retour en Algérie à partir du 27 juin prochain. Elle reprendra sa liaison aérienne Genève-Alger après plus de 20 ans d’absence pour cause de mauvaise situation sécuritaire en Algérie. La compagnie suisse a donc décidé d’oublier ce passé pour revenir en force en Algérie. 
Et pour ce faire, elle va déployer une politique commerciale très agressive ! En effet, le site d’information suisse Sept.info nous apprend que la compagnie aérienne suisse va proposer des vols Genève-Alger à un prix qui ne dépassera pas les 100 euros ! “Swiss proposera une politique tarifaire agressive, avec des billets en classe économique à partir de 90 francs. Quasiment du jamais vu sur cette destination”, certifie cette source, selon laquelle “Lorenzo Stoll, directeur général de Swiss, fera le déplacement en Algérie prochainement pour promouvoir l’escale algéroise et pour célébrer ce retour après 20 ans de coupure de la liaison Alger-Genève”.
Sur le site internet de la compagnie Swiss, nous avons pu confirmer qu’à partir de septembre 2015, des vols vers Alger sont proposés d’ores et déjà à 99 Francs suisses, à savoir à peine 92,62218 Euros. Une offre exceptionnelle qui va faire saliver de nombreux Algériens. Ces derniers, jusqu’aujourd’hui, étaient obligés de subir le diktat d’Air Algérie qui pratiquait des prix exorbitants et inaccessibles qui avoisinent les 600 euros !
Pour rappel, la compagnie Swiss avait cessé ses liaisons aériennes avec Alger le 7 septembre 1994, au moment où notre pays était en proie aux violences de la guerre civile. 20 ans après, la compagnie suisse revient pour se lancer à la conquête du marché algérien. Et ce retour risque de faire très mal à Air Algérie.
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مكتتبو عدل لـن يتسفيـدوا من مسـاعدات أفنـبوس

  المنحة يتسفيد منها من يصل الشطر الأولمن مساكنهم إلى 30 أو 40 من المائة
 فصلت وزارة العمل والتشغيل والضمان الاجتماعي،بشكل نهائي، في قرار إقصاء المستفيدين منمساكن صيغة البيع بالإيجار «عدل»، من المساعداتالتي يقدمها صندوق معادلة الخدمات الإجتماعية«أفنبوس»، وذلك على اعتبار أن هذه الصيغة مدعّمةمن طرف الدولة، في حين تقدم المساعدات الماليةلبقية الصيغ السكنية الأخرى التي يدفع أصحابهامبالغ مالية تتراوح بين 30 و40 من المائة. وجاء فيرد وزير العمل والتشغيل والضمان الإجتماعي، محمد الغازي، على سؤال تقدم به النائببالمجلس الشعبي الوطني، لخضر بن خلاف، بخصوص إقصاء المستفيدين من السكن بصيغةالبيع بالإيجار «عدل» من الإعانة المالية التي يمنحها صندوق معادلة الخدمات الإجتماعية،مؤكدا أن مصالح الصندوق لا تمنح الإعانة المالية التي تتولى تسييرها للمستفيدين منالسكن بصيغة البيع بالإيجار، كون هذه الصيغة وحسب تسميتها بيع بالإيجار، هي بمثابة دعمآخر من الدولة يضاف إلى ذلك الدعم المقدم من طرف الصندوق الوطني للسكن المقدر بـ70مليون سنتيم. وتضمن في رد الوزير الذي تحوز «النهار» على نسخة منه، على أنالمستفيد من مساكن «عدل» لا يدفع إلا 10 من المائة كشطر أول و5 من المائة كشطرثاني، ويستلم مفاتيح المسكن والباقي يتم دفعه على شكل أقساط لمدة يمكن أن تصل إلى25 سنة من دون دفع أي شكل من أشكال الفائدة، الأمر الذي يعتبر دعما حقيقيا لا يقدربثمن -حسب الوزير-. وأوضح الوزير أن تمكينهم من إعانة الصندوق الوطني للخدماتالإجتماعية يعتبر إجحافا في حق المستفيدين من الصيغ الأخرى الذين يجبرون على دفع مبلغالشطر الأول ويتراوح غالبا بين 30 و40 من المائة نقدا. وأوضح المسؤول الأول على قطاعالعمل والتشغيل والضمان الاجتماعي، أن المستفيدين من الصيغ السكنية، لا يمكن استغلالمساكنهم إلا بعد تسديد كل المبلغ المالي بطريقة مباشرة أو عن طريق القروض البنكية،حيث أن الإعانات المالية المقدمة من طرف الصندوق الوطني لمعادلة الخدمات الاجتماعيةتدخل في إطار التركيبة المالية للسكن، على غرار إعانة الدولة المقدمة عن طريق الصندوقالوطني للسكن. ومن جهة أخرى، ومن ضمن الشروط الواجب توفرها للاستفادة من إعانةالصندوق الوطني للخدمات الإجتماعية، ذكر الغازي إنه يشترط تقديم عقد تخصيص مسكن أوعقد البيع على التصاميم، يليه عقد تسليم المفاتيح، حيث أن ملكية السكن تنتقل بصفةنهائية للمستفيد مع السماح بحق الرهن. أما فيما يخص البيع بالإيجار «عدل»، فإن المستفيديتسلم عقد بيع بالإيجار يمكن فسخه إن لم يتقيد المستفيد ببعض الشروط الملزمة، كما أنانتقال الملكية مشروط بإتمام دفع كل الأقساط في الآجال المحددة، وبالتالي فإن إمكانيةفسخ العقد قائمة، ولا تسمح للصندوق بمنح الإعانة التي يقدمها كونها يمكن أن تتحول لغرضآخر، مما سيخلق مشاكل كبيرة وغير منتهية.

lundi 9 mars 2015

دفـع الشطر الثاني من مساكـن ADL جوان القادم

مصدر مسؤول بوزارة السكن:  نحضر لإجراءات صارمة لسير العملية في أحسن الظروف 

 ستشرع مصالح الوكالة الوطنية لتحسين السكن وتطويره «عدل»، بداية شهر جوان القادم، في استدعاء مكتتبي «عدل 2» قصد دفع الشطر الثاني من مستحقات مساكنهم والمقدرة بـمن المائة، بعدما تمت دراسة ملفات جزء كبير من المكتتبين واستدعاؤهم لتسديد الشطر الأول، حيث سيتم الإنتهاء من كافةالملفات قبل الإنطلاق في دفع الشطر الثاني، كما أن العملية سيسبقها استدعاء مكتتبي «عدل 1» أيضا لتسديد مستحقات الشطر الثاني أيضاكشف مصدر رسمي بوزارة السكن لـ«النهار»، أن عملية دفع الشطر الثاني من سعر مساكن الوكالة الوطنية لتحسين السكن وتطويره «عدل» سينطلق بداية شهر جوانالقادم، عبر مراحل يتم بموجبها ترتيبت المكتتبين حسب عملية دفع الشطر الأول، مشيرا إلى أن الإجراءت ستتم وفقا للتحضيرات التقنية التي تقوم بها وزارة السكن منذ إطلاق مشروع مساكن البيع بالإيجار «عدل»، والتي تمت بطريقة احترافية تمكن من خلالها أكثر من 900 ألف مواطن من التسجيل فيالمشروع، مؤكدا أن مكتتبي «عدل 1» المتبقيين سيتم استدعاؤهم قريبا لتسديد الدفعة الثانية من قيمة مساكنهم، يليهم مكتتبو «عدل 2»، وذلك مع بداية جوان المقبلويضيف ذات المتحدث أن وزارة السكن ومن خلال جميع الآليات التي تعمل بها في مشروع «عدل»، تقوم بالتحضير للوسائل التقنية من أجلالتسريع في استكمال استدعاء كامل المكتتبين لدفع الشطر الأول في أقرب الآجال، وذلك قصد الانطلاق في المرحلة الثانية من العملية، والتي بموجبها يتم دفع الشطر الثاني المقدر بـمن المائة، كاشفا أن استدعاء المكتتبين سيكون عبر البريد الإلكتروني هذه المرةوحول تقدم مشاريع الوكالة قال ذات المصدر إنالعملية تسير وفق ما تم تسطيره سابقا، مشيرا إلى أن كل الوسائل تم تسخيرها بما فيها تلك المادية والإدارية للتسريع في وتيرة الإنجاز، موضحا أن ما يتم العمل به حاليا في طريقة وكيفية الإنجاز سابقة من حيث عدد الورشات والبرامج المطروحة، موضحا في الوقت نفسه أن العملية تتم على العلن، وأن هناكموقع إلكتروني يتابع الأشغال وينشر صور الورشات والأحياء أولا بأول، كاشفا أن وزارة السكن ستفي بوعدها الزمني والكيفي للمكتتبين الجزائريين الذين سيتخلصون نهائيا من أزمة السكنكما أكد محدث «النهار» أن كل العراقيل التي وقفت في وجه مشاريع «عدل» تم التخلص منها، مبرزا أنه وبعد أكثر منأشهر من تراجع سعر النفط لم يسجل أي عجز في الإنجاز، وهو ما يعني صدق ما تم إعلانه من قبل وزير القطاع، عبد المجيد تبون، في وقت سابق.