POP UP

x
x

Pub

الجزائر يا العاصمة ، سومة قيمتك عظيمة ، حبك في قلبي ديما إلى يوم الدين فسدوك لي مالهم قيمة وكيلهم المتين

mardi 11 mars 2014

Le mouvement "Barakat" propose l’instauration d’une période de transition

Le mouvement "Barakat" a rendu public, ce mardi 11 mars, son manifeste, qui a été adopté dans la soirée de lundi à Alger lors d’un vote, lors d’une assemblée générale tenue à Alger.
Le document définit d’abord l’identité du mouvement. « Le mouvement "Barakat" est un mouvement national, citoyen, pacifique, autonome et non partisan qui milite pour l’instauration de la démocratie et d’un État de droit et de justice en Algérie », indiquent les auteurs du texte. Et d’ajouter : « Le mouvement "Barakat", c’est dire barakat à la hogra, barakat à la corruption généralisée, barakat aux pratiques et méthodes du système, barakat aux méthodes répressives du régime, barakat au 4e mandat, barakat aux élections truquées, barakat à la marginalisation de la jeunesse, barakat aux 52 ans de confiscation de la volonté populaire, barakat à la confiscation et la falsification de l’histoire, barakat à la gabegie et à l’instrumentalisation des valeurs et constantes de la Nation algérienne ».
Le manifeste précise, ensuite, les objectifs du mouvement. « Né (Barakat) dans un contexte spécifique dominé par les luttes qui tendent à imposer la continuité d’un système dépassé », écrivent les auteurs de ce manifeste.
Le mouvement "Barakat" refuse de s’inscrire dans « cette logique suicidaire et rejette le 4e mandat ainsi que l’élection présidentielle prévue pour le 17 avril ». Celle-ci représente « un affront supplémentaire aux citoyennes et aux citoyens », selon le même document. « Pour le mouvement "Barakat", ces élections ne peuvent être la réponse idoine aux aspirations du peuple et ne peuvent constituer, en aucun cas, la solution aux crises cycliques que vit l’Algérie depuis 1962 », assurent-ils.
Si le mouvement "Barakat" donne sa position quant à certaines questions, dont le quatrième mandat et l’élection, il semble éluder celle liée à la « police politique », dont la dissolution est réclamée par plusieurs mouvements et partis politiques. 
Enfin, le mouvement, soulignent les rédacteurs du manifeste, propose l’établissement « d’une période de transition gérée par les forces vives et saines de la Nation dans l’objectif d’instaurer une République et en finir avec les 52 ans de marginalisation du peuple algérien ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire